Bibliographie

La Complexité, vertiges et promesses. Dix-huit histoires de sciencesLa Complexité, vertiges et promesses. Dix-huit histoires de sciences,
Paris, Le Pommier, 2002, pp. 401-414.

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AMEISEN Jean-Claude, La Sculpture du vivant. Le suicide cellulaire ou la mort créatrice, Seuil, 1999.
L’apoptose ou le chant de la mort dans l’être cellulaire. Fresque de la vie qui n’existe qu’en bordure de la mort. Réflexion philosophique sur la complexité et les rites de la mort en biologie, plus particulièrement dans le système immunitaire. La mort fascine par sa dynamique de destruction créatrive.

ATLAN Henri, Les Étincelles de hasard. La connaissance spermatique , tome 1, Seuil, 1999.
Un éclairage sur l’ingénierie du vivant par les mythologies du Talmud et de la Kabbale. Le livre ambitionne de fournir des éléments de réponse pour une « généthique » produite par croisement de deux savoirs traditionnels.

BAK Per, Quand la nature s’organise. Avalanches, tremblements de terre et autres
cataclysmes
, Flammarion, 1999.
Une approche plutôt spécialisée des sciences de la complexité où le physicien danois présente son fameux modèle du tas de sable et son concept de la « criticalité
auto-organisée ».

BARROW John D., Pi in the Sky. Counting, Thinking and Being, New York, Oxford University Press, 1992.
Un ouvrage de référence : véritable anthropologie du nombre, histoire des chiffres et philosophie des mathématiques, ce livre dresse en un panorama magistral les grandes énigmes qui ont jalonné le cours de lamathesis jusqu’à nos jours.

BARROW John D., Les Origines de l’univers, Hachette, coll. Sciences, 1994.
Un livre qui s’adresse à un public quelque peu initié et présente les différentes cosmologies sur la forme, la finitude et l’expansion de l’univers.

BARROW John D., La Théorie du tout, Albin Michel, 1994 (rééd. sous le titre La Grande Théorie , Flammarion, coll. Champs, 1996).
Un étonnant parcours de la physique théorique où l’auteur excelle dans une étude comparative des théories physiques contemporaines et des théologies médiévales.

BARROW John D., Impossibility, the Limits of Science and the Science of Limits , New York, Oxford University Press, 1998.
Le titre ne trompe pas, le livre fait le tour de toutes les questions, celles que l’on ne connaît pas et celles que l’on ne pourra jamais connaître… L’auteur explore les problèmes les plus typiques de la complexité mais également les problèmes qui relèvent des limites finies de la connaissance et qui, par conséquent, resteront définitivement hors de portée de toute recherche scientifique.

BARROW John D., Between Inner Space and Outer Space, New York, Oxford University Press, 1999.
Un livre qui réunit des articles de vulgarisation scientifique dans lesquels Barrow aborde les différentes facettes et énigmes de la science contemporaine.

BARROW John D. , The Book of Nothing , Londres, Random House, 2000.
Une riche étude de l’approche du vide, du monde du rien dans l’histoire des sciences, de l’Antiquité à nos jours. Il y manque cependant une référence capitale; l’impasse sur le penseur indien Nagarjuna et sa conception de la vacuité, rétrospectivement, affaiblit l’essai.

BERGÉ Pierre, POMEAU Yves et DUBOIS-GANCE Monique, Des rythmes au chaos, Odile Jacob, coll. Opus, 1994.
Pour tout savoir sur le chaos déterministe, avec l’avantage de maints graphiques et, aspect non négligeable, un effort louable de mise en perspective historique et culturelle.

BONABEAU Éric, DENEUBOURG Jean-Louis et THERAULAZ Guy, « Les insectes architectes ont-ils leur nid dans la tête ? », La Recherche , n° 313, octobre 1998.
L’article présente l’avantage de comprendre les phénomènes d’émergence à travers le cas intelligible des insectes sociaux.

BONABEAU Éric et THERAULAZ Guy , « L’intelligence en essaim », Pour la science , n° 271, mai 2000.
Cet article montre comment la modélisation du comportement collectif des fourmis permet de résoudre certains problèmes dans des domaines variés, qui vont des réseaux de télécommunication au calcul combinatoire tel qu’il est posé par le fameux problème du voyageur de commerce.

BROCKMAN John, The Third Culture, New York, Simon & Schuster, 1995.
L’ouvrage met en scène quelques esprits scientifiques, principalement de la scène intellectuelle américaine. Notre grande enquête doit beaucoup à cet ouvrage dans sa phase d’avant-projet et dans la pré-sélection de notre propre panel de scientifiques. Sur Internet : www.edge.org/3rd_culture/index.html

CASTI John L., Mathematical Mountaintops. The Five Most Famous Problems of All Time , New York, Oxford University Press, 2001.
Cette revue de haut niveau du dixième problème d’Hilbert, de la conjecture des quatre couleurs, de l’hypothèse du continu, de la conjecture de Kepler et du dernier théorème de Fermat est destinée à ceux qui s’intéressent à l’histoire des sciences. L’auteur, membre du Santa Fe Institute , retrace l’historique du développement de chacun de ces problèmes mathématiques, de leurs toutes premières formulations jusqu’à leur résolution plus ou moins formelle. Le rôle de l’ordinateur dans l’élaboration de la démonstration mathématique est longuement évoqué.

CAZENAVE Michel (sous la direction de) Aux frontières de la science. Dictionnaire de l’ignorance, Albin Michel, 1998.
Cet ouvrage collectif est fort intéressant par certaines de ses contributions mais le titre du livre est trompeur. Le livre n’a strictement rien du dictionnaire et évoque plus ce que l’on connaît que ce que l’on ne connaît pas. Un panorama certes profond du connu et du connaissable, mais peu de choses sont dites sur les espaces de « l’ignorance » et l’inconnaissable.

CHAITIN Gregory, « Le hasard des nombres », La Recherche, vol. 22, n° 232, mai 1991, p. 610-615.

CHAITIN Gregory, « Undecidability & Randomness in Pure Mathematics », International Journal of Bifurcation and Chaos , n° 4, 1994, p. 3-15.

CHAITIN Gregory, The Unknowable , IBM Research Division, T.J. Watson Research Center Hawthorne, New York, 11 février 1999.

CHAITIN Gregory, Conversations with a Mathematician, Londres, Springer-Verlag, 2002.

Articles, livres ou extraits de livres sont disponibles sur Internet depuis la page personnelle de l’auteur :www.umcs.maine.edu/~chaitin/

CHAITIN Gregory, Le Hasard en arithmétique et le déclin et la chute du réductionnisme en mathématiques pures, traduit par Patrick Peccatte, disponible sur Internet :peccatte.karefil.com/PhiMathsTextes/randomness.html

CHANGEUX Jean-Pierre et CONNES Alain, Matière à pensée, Odile Jacob, 1989.
Un débat étrange mais fort instructif entre deux statures scientifiques. Lorsqu’un réductionniste tente de convaincre un platonicien de la vacuité de son point de vue, il en résulte quelques décalages tenaces… Des divergences épistémologiques à méditer comme un exemple original sur les vertus – et les limites – de la multidisciplinarité.

CHUANG Isaac et GERSHENFELD Neil, « Calcul quantique avec des molécules », Pour la Science, n° 250, août 1998.
Un article de vulgarisation sur le principe de fonctionnement du calculateur quantique par ses deux premiers concepteurs.

CONNES Alain, LICHNEROWICZ André et SCHÜTZENBERGER Marcel Paul, Triangle de pensées, Odile Jacob, 2000.
Un livre d’entretiens difficile d’accès, surtout dans sa seconde partie, consacrée à la physique quantique, et destiné aux spécialistes. Néanmoins, la première partie est à recommander pour la discussion sur la logique, ainsi que pour l’exposé des points de vue des mathématiciens « platoniciens » et « formalistes ».

COVENEY Peter et HIGHFIELD Roger, Frontiers of Complexity. The Search of Order in a Chaotic World, New York, Fawcett Columbine, 1995.
Un livre qui a été très utile dans la phase documentaire de notre travail, avec nombre d’exemples à recommander. La densité des informations le destine à une lecture plus fouillée des sciences de la complexité.

DAVIES Paul, About Time. Einstein’s Unfinished Revolution, Londres, Viking, 1995.
Ce livre présente de manière abordable des expériences difficiles et profondes, en montrant notamment l’étendue de leurs conséquences ou de leurs paradoxes dans l’histoire contemporaine de la physique. L’auteur, physicien et écrivain scientifique, décrit longuement les perspectives renversantes de la relativité einsteinienne ainsi que les vertiges métaphysiques que pose la notion de temps.

DAWKINS Richard, The Selfish Gene, Oxford, Oxford University Press, 1976 (trad. française : Le Gène égoïste, Odile Jacob, 1996).
Un best-seller qui date un peu ; ce livre se voulait une « révolution » de l’évolution naturelle. Il reflète une certaine idéologie de la science, celle du darwinisme plaqué sur la grille du « tout-génétique » qui serait, selon l’auteur, le primat déterministe de l’évolution biologique.

DEHAENE Stanislas, « Comment notre cerveau calcule-t-il ? », Pour la Science, n° 236, juin 1997.
Un article qui décrit diverses expériences de neurobiologie et de psychologie cognitive sur le fonctionnement en réseau des différentes aires du cerveau impliquées dans la reconnaissance d’un chiffre ou le calcul. L’auteur est connu pour ses travaux, qui tendent à démontrer le caractère incarné des mathématiques, le fait que celles-ci soient un langage de l’homme et même de l’animal.

DELAHAYE Jean-Paul, Information, complexité et hasard, Hermès, 1997.
L’auteur mène brillamment une revue des différentes théories sur l’information et la complexité. Sont détaillés de nombreux problèmes de calcul mais aussi de limites de calcul que posent la complexité et le hasard en arithmétique. Nous recommandons également la page personnelle de l’auteur sur Internet (www.lifl.fr/~delahaye/ ) où figurent de nombreux articles sur les mêmes sujets destinés à la revue Pour la Science.

DUPUY Jean-Pierre, Aux origines des sciences cognitives, La Découverte, 1994.
Un essai sur l’histoire de la cybernétique, à l’origine du développement, entre autres, de l’intelligence artificielle et de la neurobiologie. Le livre s’attarde plus particulièrement sur les Conférences Macy, ces rencontres multidisciplinaires mises en place à partir du milieu des années quarante et qui constituent selon l’auteur, par leur créativité et leurs intuitions, un exemple à méditer dans le contexte actuel des sciences de l’esprit.

EKELAND Ivar, Au hasard, la chance, la science et le monde, Seuil, 1991.
Une plongée dans le hasard, avec un double regard sur les mathématiques du chaos et la culture des rois norvégiens. Une lecture accessible à un large public.

EKELAND Ivar, Le Chaos, Flammarion, coll. Dominos, 1995.
Petite introduction au chaos, avec nombre d’exemples originaux et illustrés.

EKELAND Ivar, « L’écrit en mathématiques », Alliage, Nice, n° 37-38, 1998.
Un article qui montre comment et pourquoi nous assistons à une généralisation de la pratique des mathématiques en dehors des sphères savantes et universitaires.
Sur Internet: www.tribunes.com/tribune/alliage/37-38/ekel.html

FAROUKI Nayla, La Foi et la Raison. Histoire d’un malentendu, Flammarion, 1996.

FAROUKI Nayla, Qu’est-ce qu’une idée ?, Le Pommier, 1999.
L’intérêt de ces deux livres réside dans leur approche didactique de la philosophie des sciences et de l’histoire des idées.

GALLAGHER Richard et APPEZELLER Richard, « Beyond Reductionism », Science, vol. 284, n° 5411, avril 1999, p. 79.
Un éditorial de la très institutionnelle revue américaine Science, en introduction à un dossier consacré aux systèmes complexes.

GERSHENFELD Neil, When Things Start to Think, New York, Henry Holt and Company, 1998.
Un livre plaisant, facile à lire, du co-découvreur du calculateur quantique. L’auteur dit tout haut ce que l’utilisateur des technologies de l’information pense tout bas. Une critique toutefois : l’ouvrage évoque de manière quasi publicitaire la « recherche orientée marché » telle qu’elle se pratique au Media Lab du MIT. Il vaut également la peine de consulter sur Internet la page personnelle de Gershenfeld (web.media.mit.edu/~neilg/), qui donne davantage de détails sur les recherches qu’il dirige.

GLEICK James, La Théorie du chaos, Albin Michel, 1989.
Le best-seller du journaliste scientifique du New York Times, qui a beaucoup contribué à médiatiser la théorie du chaos et, plus particulièrement, la métaphore du battement d’ailes d’un papillon. Le livre date et les disciplines évoquées se sont entre-temps beaucoup développées.

GOLDENFELD Nigel et KADANOFF Leo P., « Simple Lessons from Complexity », Science , vol. 284, n° 5411, avril 1999, p. 87-89.
Un article synthétique, écrit dans le cadre du dossier spécial consacré en 1999 par Science à la complexité.

GOODWIN Brian, How the Leopard Changed its Spots. The Evolution of Complexity, New York, Simon & Schuster, 1994.
Une véritable vision philosophique de la biologie. Difficile en première lecture mais riche d’exemples et d’enseignements. Destiné à un public intéressé.

GOODWIN Brian, « Diversity, Health and Creativity: Lessons for Living from New Science»
Disponible sur Internet : http://www.schumachercollege.org.uk/articles/college-articles/brian/diversityhealth.html

GOODWIN Brian, « All for one… One for all », New Scientist .
Disponible sur Internet : http://www.schumachercollege.org.uk/articles/college-articles/brian/allforone.html

GOODWIN Brian, « From Control to Participation Via a Science of Qualities », ReVision, 1999.
Disponible sur Internet : http://www.schumachercollege.org.uk/articles/college-articles/brian/fromcontrolto.html

Trois articles où s’expriment l’esprit critique et la vision créative de l’auteur qui, à travers ses différents écrits, ne propose ni plus ni moins qu’une refondation de la science sur des bases plus qualitatives que quantitatives.

GOODWIN Brian et SOLÉ Ricard, Signs of Life: How Complexity Pervades Biology, New York, Basic Books, 2001.
Un livre multidisciplinaire et à plusieurs niveaux de lecture où Brian Goodwin, en collaboration avec l’un de ses anciens étudiants, introduit en biologie l’étude de la complexité à travers toutes sortes d’exemples de disciplines diverses. L’ouvrage contient de nombreux addenda à l’intention de lecteurs scientifiques désireux d’aller plus loin dans la description des expériences mentionnées.

GREENE Brian, L’Univers élégant. Une révolution scientifique : de l’infiniment grand à l’infiniment petit, l’unification de toutes les théories de la physique, Robert Laffont, 2000.
Un superbe essai descriptif de la physique d’avant-garde, celle des cordes qui seraient les ultimes composants de la matière. L’auteur explique dans un style étonnamment clair et imagé l’une des théories les plus difficiles que l’esprit scientifique ait à concevoir de nos jours.

GRIBBIN John, Une Brève Histoire des sciences , Larousse, 1999.
Un livre richement illustré et agrémenté d’une multitude d’exemples, encadrés et addenda . À recommander comme première approche de l’histoire des sciences.

GUILLEN Michael, Des ponts vers l’infini. Des mathématiques à figure humaine, Albin Michel, 1992.
Un exposé clair et didactique à l’intention d’un lecteur généraliste sur les grandes questions mathématiques, du théorème de Gödel à la théorie des jeux en passant par la combinatoire et les suites d’infini de Cantor.

HOFSTADTER Douglas, Gödel, Escher, Bach: An Eternal Golden Brand, New York, Basic Books, 1979 (trad. française : Gödel, Escher, Bach : les brins d’une guirlande éternelle , InterÉditions, 1996).
Cet ouvrage publié en 1979 a connu un vif succès et a accompagné la montée en puissance de l’intelligence artificielle. Il mêle de manière originale les lithographies d’Escher avec des réflexions sur les mathématiques de l’auto-référence et le formalisme logique. Sont déclinés, sous diverses formes de narration, les phénomènes d’émergence à l’œuvre dans l’art, les mathématiques et la biologie.

HOLTON Gerald, L’Imagination scientifique, Gallimard, 1981.
Un classique de l’histoire des sciences, où l’auteur voit à certaines étapes de la pensée scientifique des conceptions marquantes qu’il nomme thêmata. Ces thêmata, qui sollicitent et gouvernent à différents niveaux les scientifiques, aident à l’émergence de « moments fondamentaux » de la science et tendraient à démontrer qu’elle est un « fait culturel total ».

HORGAN John, The End of Science. Facing the Limits of Knowledge in the Twilight of the Scientific Age, Reading,Mass., Addison-Wesley, 1996.
Best-seller, ce livre a déclenché une polémique lors de sa sortie aux États-Unis. À lire non pas tellement pour la thèse développée mais pour le style vulgarisateur, fondé sur un impressionnant travail de terrain, et les portraits, croqués de manière souvent satirique et impertinente, de quelques mandarins de la science.

HORGAN John, « La science ? Il ne lui reste plus rien à découvrir ! », Le Temps stratégique, n° 84, novembre-décembre 1998.
Un article qui résume la thèse de Horgan sur la « fin de la science ». Disponible sur Internet :http://www.archipress.org/ts/horgan.htm

KAKU Michio, Visions. Comment la science va révolutionner le XXIe siècle, Albin Michel, 1999.
Une communication grand public de la science, qui dresse un panorama de l’avenir de la science pour les cinquante prochaines années. Le début et la fin du livre sont passionnants.

KAUFFMAN Stuart, At Home in the UniverseThe Search for the Laws of Self-Organization and Complexity, Oxford, New York, Oxford University Press,1995.

KAUFFMAN Stuart, Investigations, Oxford, New York, Oxford University Press, 2000.
Deux livres difficiles destinés à un public d’initiés. L’auteur ambitionne de développer une biologie générale susceptible de réformer la théorie darwinienne de l’évolution. Une version préliminaire de Investigations est disponible sur Internet : www.santafe.edu/sfi/People/kauffman/Investigations.html

KLEIN Étienne, Conversations avec le Sphinx. Les paradoxes en physique, Albin Michel, 1991.
Approche didactique du rôle des paradoxes-oxymorons, le livre détaille les cas classiques tels que la dualité onde-corpuscule, l’expérience du chat de Schrödinger, l’expérience EPR, et se termine sur la flèche du temps.

KUHN Thomas, La Structure des révolutions scientifiques, Flammarion, 1976 (rééd. coll. Champs, 1993).
Un ouvrage de référence dans l’histoire et la philosophie des sciences, où l’auteur introduit la notion centrale deparadigme scientifique qui, aujourd’hui, semble remise en cause.

LEAKEY Richard et LEWIN Roger, La Sixième Extinction. Évolution et catastrophes, Flammarion, 1997.
Un essai magistral sur la complexité croissante de la vie qui, à travers une démonstration convaincante, met en garde contre la catastrophe écologique que fait peser l’activité humaine sur la planète. La thèse centrale du livre est que l’hominisation, notamment par les extinctions massives d’espèces vivantes qu’elle entraîne, correspondrait à la sixième catastrophe qu’aurait connue l’évolution naturelle en quatre milliards d’années. Une réflexion qui permet de situer la place véritable de l’humanité dans le temps et dans l’espace de la biosphère.

LECOURT Dominique (sous la direction de), Dictionnaire d’histoire et philosophie des sciences, PUF, 1999.
Indispensable à toute étude sérieuse et richement documenté sur les sciences contemporaines. Nous renvoyons notamment aux articles de Jean-Louis Lemoigne aux entrées « Complexité », « Computation » et « Système », à ceux de Houriya Bennis-Sinaceur sur le « Modèle » et l’« Infini mathématique », à celui de Claire Kenyon sur la « Complexité algorithmique » et à celui de Jean-Paul Delahaye sur « Information et codage ».

LEWIN Roger, Complexity. Life at the Edge of Chaos, Chicago, University of Chicago Press, 1999 (seconde édition).
Un livre comparable dans sa démarche à celui de Mitchell Waldrop sur les sciences de la complexité au Santa Fe Institute. Une lecture plaisante et une revue abordable de la complexité où l’auteur mêle ses propres investigations et réflexions à des extraits d’entretiens avec de nombreux scientifiques, dont Stuart Kauffman, Christopher Langton et Brian Goodwin.

LEWONTIN Roger, It Ain’t Necessarily So: the Dreams of the Human Genome and other Illusions, New York, New York Review of Books, 2000.
Une collection d’articles parus dans The New York Review of Books qui, très finement, déconstruisent le déterminisme biologique et les nouvelles mythologies liées à l’étude du génome. Où l’on réalise que le défrichement du génome humain ne signifie pas son déchiffrement. L’ouvrage est à situer dans le contexte américain où l’auteur, un biologiste de l’université de Harvard, signale, en même temps qu’il les dénonce, les ravages socioculturels du néodarwinisme et l’illusion de la « survie du plus beau ».

LINDE Andrei, « The Self-Reproducing Inflationary Universe », Scientific American, novembre 1994 (trad. française : « L’univers inflatoire auto-reproducteur », Pour la Science , n° 28, janvier 1995).
Le cosmologiste russe présente sa vision du pré-univers à l’origine du big bang. L’article en version originale (anglais) est disponible sur Internet : physics.stanford.edu/linde/1032226.pdf

LUMINET Jean-Pierre, L’Univers chiffonné, Fayard, 2001.
L’auteur s’interroge sur la nature, la grandeur et l’origine de l’univers, la thèse récurrente du livre étant que « l’univers chiffonné » serait en réalité moins grand qu’il n’en a l’air. Extraits disponibles sur Internet depuis la page personnelle de l’auteur : luth2.obspm.fr/~luminet/Books/books.html#Uchiff

MADDOX John, Ce qu’il reste à découvrir, Bayard, 2000.
Un vaste panorama des découvertes passées et à venir des sciences à la fin du XXe siècle par l’ancien rédacteur en chef de la revue Nature .

MANKIEWICZ Richard, Histoire des mathématiques, Seuil, 2001.
Une introduction à l’histoire des mathématiques destinée à un lecteur généraliste, articulée en chapitres concis et agrémentée d’une riche iconographie.

MIQUEL Paul-Antoine, Comment penser le désordre ?, Fayard, 2000.
Un essai philosophique original sur le désordre et la contingence qui montre que les sciences humaines ne sont pas sans armes pour interpréter de manière utile et subtile les énoncés des sciences exactes.

MORIN Edgar, La Méthode I. La nature de la nature, Seuil, 1977.
Un ouvrage de sociologie des sciences. Morin, très tôt, a identifié le rôle des sciences dans la compréhension du monde. Un livre qui, par son « jargon », s’adresse davantage à l’universitaire mais manifeste une grande intuition.

MORIN Edgar, Introduction à la pensée complexe, Éditions sociales françaises, 1990.
Une courte et limpide approche de la complexité qui peut intéresser les spécialistes du management autant que ceux de la sociologie. À recommander comme première lecture sur le sujet.

MORIN Edgar, La Complexité humaine, Flammarion, 1994.
Textes réunis de divers livres de Morin. Un ouvrage qui a un souci de synthèse et l’avantage d’embrasser l’essentiel de l’œuvre prolifique du sociologue de la complexité.

MORIN Edgar, Mes démons, Stock, 1994.
À lire, en particulier le chapitre 4, « Du sous-marrane au post-marrane », qui est une leçon vécue de la complexité appliquée à la compréhension de la diversité culturelle. Où Morin situe ses origines socioculturelles dans l’univers de la diaspora sépharade de Salonique et comment, en bordure de l’exil, cela l’amène à penser le judaïsme contemporain. Lumineux, pertinent et fraternel.

MORIN Edgar, La Méthode V. L’humanité de l’humanité. L’identité humaine, Seuil, 2001.
Ce livre répond à un besoin de comprendre et d’enseigner ce qu’est l’humanité dans sa globalité et ses spécificités.

NOTTALE Laurent, La Relativité dans tous ses états, Hachette, coll. Sciences, 1998.
L’auteur expose dans ce livre la théorie de la relativité d’échelle.

PECCATTE Patrick, Philosophie et mathématiques : sur le quasi-empirisme, Journée d’étude REHSEIS (Recherches épistémologiques et historiques sur les sciences exactes et les institutions scientifiques), 23 juin 1998.
Un article qui a le mérite d’introduire au débat sur l’empirisme en philosophie des mathématiques, en explicitant plus particulièrement les positions de penseurs majeurs comme Imre Lakatos,Hilary Putnam et Thomas Tymoczko. Disponible sur Internet : http://peccatte.karefil.com/Quasi/QuasiEmpirisme.html (page personnelle de l’auteur).

PENROSE Roger, The Emperor’s New Mind. Concerning Computers, Minds, and the Laws of Physics, New York, Oxford University Press, 1989.

PENROSE Roger, Les Deux Infinis et l’esprit humain, Flammarion, 1999.
Le physicien britannique développe dans ces deux livres ses fameux énoncés sur l’irréductibilité du monde mental à toute forme de computation. Il est de surcroît l’un des rares à penser qu’une physique quantique est à l’œuvre dans le fonctionnement du cerveau.

PRIGOGINE Ilya et STENGERS Isabelle, La Nouvelle AllianceMétamorphose de la science, Gallimard, 1979.
Un ouvrage de référence, difficile en maints endroits, sur la science non linéaire. Le temps passé depuis sa parution n’a fait que rendre plus puissante sa portée visionnaire.

PRIGOGINE Ilya, Les Lois du chaos, Flammarion, coll. Champs, 1994.
Un livre très spécialisé, ponctué de nombreux aphorismes.

PRIGOGINE Ilya, La Fin des certitudes. Temps, chaos et lois de la nature, Odile Jacob, 1996.
Prigogine, entre deux équations, livre des énoncés à portée philosophique sur la non-linéarité, l’incertitude et le complexe.

PRIGOGINE Ilya, De l’être au devenir (entretien), Liège, Stanké, 1999.
Un petit livre d’entretien qui reprend les principaux points de vue philosophiques du chercheur belge.

RICARD Matthieu et THUAN Trinh Xuan, L’Infini dans la paume de la main. Du big bang à l’éveil, Fayard-Nil Éditions, 2000.
Un livre d’entretiens qui évoque à grandes enjambées les grandes théories scientifiques et les idées du bouddhisme. Intéressant et instructif sur les relations entre science et spiritualité. Les auteurs sont un physicien d’origine vietnamienne et un Français converti au bouddhisme. Le sentiment de certitude émane du moine plus que du scientifique.

RIFKIN Jeremy, La Fin du travail, La Découverte, 1997.

RIFKIN Jeremy, Le Siècle biotechLe commerce des gènes dans le meilleur des mondes, La Découverte, 1998.

RIFKIN Jeremy, L’Âge de l’accèsLa révolution de la nouvelle économie, La Découverte, 2000.
Magistrale trilogie sur une fin de siècle technologiquement mouvementée. Rifkin est le prototype du citoyen activiste à venir, celui qui occupera l’espace entre scientifiques et littéraires, entre élus et militants politiques.

RONAN Colin, Histoire mondiale des sciences, Seuil, 1988 (version française de The Cambridge Illustrated History of the World’s Science, Twickenham, Middlesex, Newnes Books, 1983).
Un parcours historique des sciences, avec un effort louable de prise en compte des différents apports culturels.Nous n’en sommes qu’au tout début de ce type de démarche, l’histoire des sciences devant être continuellement « révisionniste » pour découvrir ou redécouvrir, à chaque nouvelle orientation contemporaine des sciences, des apports anciens, des sources jusque-là ignorées parce que non traduites ou peu accessibles.

SALOMON Jean-Jacques, Survivre à la science. Une certaine idée du futur, Albin Michel, 1999.
Un ouvrage sur les possibles dangers de la science dans une ère où, de plus en plus, on « croit » en elle – au sens religieux du terme. L’auteur est très au fait des risques que la science peut induire si on ne lui oppose pas, du côte de la société en tout cas, une distance critique. Lire en particulier l’histoire des premières bombes nucléaires américaines.

SAPOVAL Bernard, Universalités et fractales. Jeux d’enfant ou délits d’initiés ?, Flammarion, 1997.
À travers une étude détaillée et richement illustrée d’exemples de la nature et du monde industriel, l’auteur éclaire les lois de la géométrie fractale qui révèlent une « universalité du troisième type ».

SERRES Michel (sous la direction de), Éléments d’histoire des sciences, Bordas (rééd. Larousse, coll. In extenso, 1997).
À lire, le chapitre sur le gnomon, où Serres présente les premiers objets d’intelligence artificielle.

SERRES Michel, Éclaircissements. Entretiens avec Bruno Latour, François Bourin, 1992 (rééd. coll. Champs, 1994).
Une introduction à la pensée de Michel Serres, pour comprendre pourquoi et surtout comment le philosophe allie le poème au théorème.

SERRES Michel, Variations sur le corps, Le Pommier, 1999.
Une réflexion sur la chair, la peau, les membres à l’ère de la pensée algorithmique, de l’intellligence artificielle – toujours désincarnée selon l’auteur. L’iconographie, quant à elle, « incarne » utilement les arguments développés.

SERRES Michel, Hominescence, Le Pommier, 2001.
L’idée centrale du livre est qu’ Homo sapiens sapiens poursuit son évolution et sa transformation, à un point tel qu’il a fallu à l’auteur inventer un nouveau mot pour décrire la situation : l’« hominescence » serait à l’humanité ce que l’adolescence est à l’individu. Nous sommes entrés dans le cycle de nouvelles morts et de nouvelles vies.

SIEGFRIED Tom, The Bit and the Pendulum. From Quantum Computing to M Theory-The New Physics of Information, New York,Wiley & Sons, 1999.
Une exploration d’un nouveau domaine de la physique en plein essor, celui qui tend à considérer que tout dans l’univers est information. Dans cette perspective, l’information serait à l’origine de la matière, selon la formulation énigmatique – it from bit – du physicien américain John Wheeler. Le livre évoque les débuts de l’information quantique et ses applications possibles dans la cryptographie.

SINACEUR Hourya, article « Gödel », Dictionnaire encyclopédique Quillet, supplément, 1990.
Pour une présentation des plus rigoureuses du logicien autrichien Kurt Gödel et de ce qu’énonce précisément son – trop – fameux théorème sur l’incomplétude.

SINACEUR Hourya et BOURGUIGNON Jean-Pierre, « David Hilbert et les mathématiques du XXe siècle », La Recherche, n° 257, septembre 1993, p. 982-989.

SINACEUR Hourya, « L’infini », La Recherche, n° 268, septembre 1994, p. 904-910.
Deux articles clairs et instructifs sur deux sujets hérités de la fin du XIXe siècle et qui ont eu une influence décisive sur le développement ultérieur des mathématiques.

SOKAL Alan, « Transgressing the Boundaries: Toward a Transformative Hermeneutics of Quantum Gravity »,Social Text , n° 46-47, printemps-été 1996, p. 217-252.
L’article par lequel le scandale est arrivé, où l’auteur, physicien à l’université de New York, a publié une parodie de texte qui a passé les mailles éditoriales de la revue américaine de sciences sociales Social Text . La polémique qu’il a déclenchée sur l’état des relations entre sciences humaines et sciences exactes a, pour l’essentiel, agité les milieux culturels européens. Disponible sur Internet :www.physics.nyu.edu/faculty/sokal/transgress_v2/transgress_v2_singlefile.html

SPIRE Arnaud, La Pensée-Prigogine, Desclée de Brouwer, 1998.
Un travail de mise en relief d’entretiens menés avec le scientifique belge sur une longue période, suivis d’autres témoignages intéressants.

STEELS Luc, « Intelligence-Dynamics and Representations », in S TEELS Luc (sous la direction de), The Biology and Technology of Intelligent Autonomous Agents, Berlin, Springer-Verlag, 1995.

STEELS Luc, « When Are Robots Intelligent Autonomous Agents? », Journal of Robotics and Autonomous System, n° 15, 1995, p. 3-9.

STEELS Luc, « Self-Organising Vocabularies », in LANGTON Chris (sous la direction de), Proceedings of Alife V, Nara Japan, 1996.

STEELS Luc, « The Origins of Intelligence », in Proceedings of the Carlo Erba Foundation Meeting on Artificial Life, Fondazione Carlo Erba, Milan, 1996.
À travers la description et la justification de ses dispositifs expérimentaux sur l’autonomie, l’évolution et le langage de ses robots, l’auteur expose dans ces articles sa conception de l’intelligence artificielle. Articles disponibles sur Internet depuis la page personnelle de l’auteur : arti.vub.ac.be/~steels/

STEWART Ian, Dieu joue-t-il aux dés ? Les mathématiques du chaos, Flammarion, 1992.

STEWART Ian, From Here to Eternity. A Guide to Today’s Mathematics, Oxford, Oxford University Press, 1996.

STEWART Ian, La Nature et les Nombres , Hachette, 1998.
Trois livres d’un mathématicien reconnu pour son talent de vulgarisation. Dieu joue-t-il aux dés ? et La Nature et les Nombres sont davantage centrés sur les thèmes de la complexité et de la non-linéarité.

TERRÉ-FORNACCIARI Dominique, Les Sirènes de l’irrationnel. Quand la science touche à la mystique, Albin Michel, 1991.
Une critique sérieuse des approches scientifiques de la complexité, du chaos et de l’auto-organisation. Une étude documentée sur les philosophies contre la rationalisation et la shadow metaphysics . La thèse de l’auteur n’est pas du genre à être balayée d’un revers de la main mais l’ouvrage date d’une dizaine d’années et, entre-temps, les approches incriminées ont connu un développement exponentiel et sont de plus en plus au centre de l’activité scientifique.

THOM René, Prédire n’est pas expliquer, Flammarion, coll. Champs, 1993.
Un livre d’entretiens où le mathématicien revient longuement sur sa fameuse théorie des catastrophes qu’il a formulée pour l’étude mathématique des formes. Thom y parle aussi de philosophie et de biologie, deux domaines auxquels il s’est particulièrement intéressé.

TURING Alan, « Computing Machinery and Intelligence », Mind, vol. 59, n° 236, 1950.
Un article de référence qui constitua l’acte de fondation de l’intelligence artificielle. Le logicien britannique expose le jeu de l’imitation entre machine et humain.http://cogprints.ecs.soton.ac.uk/archive/00000499/00/turing.html

VARELA Francisco, Autonomie et connaissance. Essai sur le vivant, Seuil, 1989.
Ce livre expose la théorie de l’autopoïese développée vingt ans plus tôt par Varela et Maturana, thèse qui a consacré leur renom dans le monde de la biologie théorique et au-delà.

VARELA Francisco, Connaître. Les sciences cognitives, tendances et perspectives, Seuil, 1989.
Une courte et instructive étude qui dresse une synthèse historique sur les sciences de l’esprit.

VARELA Francisco, « Qu’est-ce que la vie artificielle ? », Pour la Science, n° 240, octobre 1997, p. 10-12.
Un article qui part d’une description d’organisation biologique pour proposer en intelligence artificielle le modèle de boucle perception-action comme modèle alternatif à la représentation symbolique et au traitement de l’information.

VARELA Francisco , « Le cerveau n’est pas un ordinateur », La Recherche , n° 308, avril 1998, p. 109-112.
Un entretien où Varela expose de manière simple et imagée sa conception de l’intelligence artificielle et de la conscience en même temps que ses critiques des interprétations dominantes en sciences cognitives. Disponible sur Internet: www.ccr.jussieu.fr/varela/press_releases/LaRecherche308.html

VERDIER Norbert, Qu’est-ce que les mathématiques ?, Le Pommier, 2000.
Une introduction didactique aux grandes questions et énigmes mathématiques à l’intention d’un public aussi large que possible.

WALDROP M. Mitchell, Complexity: The Emerging Science at the Edge of Order and Chaos, New York, Simon & Schuster, 1993.
Cette grande enquête au Santa Fe Institute , où l’auteur a longuement côtoyé les scientifiques, décrit de façon détaillée l’historique du processus de création de l’institut et l’arrière-plan psychologique de ses fondateurs et futurs animateurs.

WILSON Edward O. , L’Unicité du savoir. De la biologie à l’art, une même connaissance , Robert Laffont, 2000.
Une intéressante revue des divers domaines et facettes des sciences contemporaines avec, à la clé, une critique de la complexité par un réductionniste de la vieille école. L’auteur reconnaît néanmoins que le plus grand défi de la science est « la description complète et précise des systèmes complexes » et observe que la complexité sans réductionnisme conduit à l’art tandis que complexité et réductionnisme mènent à la science.

WOLFRAM Stephen, A New Kind of Science, Champaign,Wolfram Media, 2002.
La bible des automates cellulaires, où pointe déjà une définition ultra-concise d’un nouveau genre de science, celle du catalogue de tous les motifs possibles. La thèse centrale de Wolfram, déclinée en plus d’un millier de pages très richement illustrées, se résume à une seule phrase : des programmes informatiques simples comme les automates cellulaires peuvent engendrer une ahurissante complexité qui pourrait expliquer celle de l’univers et donc signaler une solution explicative infiniment plus simple que les lois de la nature.

ZIEMELIS Karl, « Complex Systems », Nature , vol. 410, n° 6825, mars 2001, p. 241-284.
Un éditorial paru dans la revue de référence Nature à l’occasion d’un dossier spécial consacré aux systèmes complexes.

ZWIRN Hervé , Les Limites de la connaissance , Odile Jacob, 2000.
Un livre de référence, parfois difficile pour le non-initié, sur toutes les formes des limites de la science. Sont exposées les limites de computation issues de la complexité des systèmes et surtout les limites de compréhension de la réalité quantique. Une interrogation qui intéressera à la fois scientifiques et philosophes.

extraits de La Complexité, vertiges et promesses. 18 histoires de sciences, Paris, Le Pommier, 2002, pp. 401-414.

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