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 Michel Foucault, L’archéologie du savoir, Gallimard, 1969.

«J’ai donc entrepris de décrire des relations entre des énoncés. (…) Je me suis décidé à ne négliger aucune forme de discontinuité, de coupure, de seuil ou de limite (…) je voudrais montrer sur des exemples précis, qu’en analysant les discours eux-mêmes, on voit se desserrer l’étreinte apparemment si forte des mots et des choses, et se dégager un ensemble de règles propres à la pratique discursive (…) Certes, les discours sont faits de signes; mais ce qu’ils font, c’est plus que d’utiliser ces signes pour désigner des choses. C’est ce plus, qui les rend irréductibles à la langue et à la parole. C’est ce «plus» qu’il faut faire apparaître et qu’il faut décrire.»

 


Copie personnelle annotée RB

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