{"id":1153,"date":"2015-01-15T19:47:57","date_gmt":"2015-01-15T18:47:57","guid":{"rendered":"http:\/\/www.archipress.org\/wp\/?page_id=1153"},"modified":"2015-01-18T11:10:20","modified_gmt":"2015-01-18T10:10:20","slug":"la-plenitude-de-lunivers","status":"publish","type":"page","link":"https:\/\/www.archipress.org\/?page_id=1153","title":{"rendered":"La pl\u00e9nitude de l’Univers"},"content":{"rendered":"

La pl\u00e9nitude de l’Univers
\n(Wholeness and the implicate order<\/em>)<\/strong><\/h3>\n

David Bohm (Monaco, \u00e9ditions Le Rocher, 1987)<\/strong><\/p>\n

<\/h4>\n

\u00ab\u00a0David Bohm offre une nouvelle vision globale du monde qui repr\u00e9sente une r\u00e9vision radicale de l’image de l’univers d\u00e9coulant de la science traditionnelle. Bien qu’inspir\u00e9 \u00e0 l’origine par les paradoxes de la physique quantique relativiste, son mod\u00e8le offre de profondes implications concernant un vaste \u00e9ventail de disciplines scientifiques comprenant la biologie, la recherche sur le cerveau, la psychologie, la psychiatrie, la linguistique, la sociologie, la science politique, l’\u00e9conomie et l’\u00e9cologie.\u00a0\u00bb<\/p>\n

<\/div>\n
\n

\"Extraits significatifs :<\/em><\/p>\n

p. 11 ; \u00ab\u00a0Pendant les trois cents derni\u00e8res ann\u00e9es, la science occidentale a \u00e9t\u00e9 domin\u00e9e par une conception m\u00e9caniste du monde connue sous le nom de \u00ab\u00a0paradigme newtonien-cart\u00e9sien.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 12-13 ; \u00ab\u00a0La science traditionnelle voit l’histoire de l’Univers comme l’histoire du d\u00e9veloppement de la mati\u00e8re dans lequel la vie, la conscience et l’intelligence cr\u00e9atrice repr\u00e9sentent les sous-produits accidentels, d\u00e9pourvus de sens, d’une mati\u00e8re basiquement passive et inerte. l’origine de la vie et de l’\u00e9volution des organismes vivants est alors consid\u00e9r\u00e9e simplement comme un \u00e9piph\u00e9nom\u00e8ne ayant \u00e9merg\u00e9 lorsque le d\u00e9veloppement de la substance mat\u00e9rielle a atteint un certain niveau de complexit\u00e9.<\/p>\n

D’une fa\u00e7on similaire, la conscience est consid\u00e9r\u00e9e comme un produit des processus physiologiques dans le syst\u00e8me mat\u00e9riel le plus complexe sur terre, \u00e0 savoir le cerveau des \u00eatres humains et des animaux les plus \u00e9volu\u00e9s. Parmi les pr\u00e9somptions fondamentales de la science m\u00e9caniste se trouve le point de vue selon lequel le processus de la perception sensorielle refl\u00e8te la r\u00e9alit\u00e9 objective et que la connaissance humaine en est la relation objective.<\/p>\n

(…) Suivant Bohm, le monde mat\u00e9riel, tel que nous le percevons \u00e0 travers nos sens et avec l’aide d’instruments vari\u00e9s qui \u00e9tendent la port\u00e9e de nos organes sensoriels, est seulement un aspect de la r\u00e9alit\u00e9 qu’il appelle l’ordre d\u00e9pli\u00e9<\/em> ou d\u00e9velopp\u00e9<\/em>. La matrice qui le g\u00e9n\u00e8re, c’est-\u00e0-dire l’ordre impli\u00e9<\/em> ou invelopp\u00e9<\/em>, n’est pas normalement accessible aux sens ni \u00e0 l’investigation scientifique directe ; en plus Bohm insiste sur la nature dynamique et le flux continu de l’Univers. A la fois la m\u00e9canique quantique et la th\u00e9orie de la relativit\u00e9 impliquent clairement que la relativit\u00e9 doit \u00eatre comprise, non comme un assemblage d’objets ou entit\u00e9s s\u00e9par\u00e9es, mais comme un processus de pl\u00e9nitude <\/em>indivise en \u00e9tat de flux et de changement constant.<\/p>\n

N’importe quel \u00e9v\u00e9nement, objet ou entit\u00e9, observable et descriptible, quel qu’il soit, est abs-trait, d’un flux uni, ind\u00e9finissable et inconnu, le holomouvement<\/em>.<\/p>\n

(…) l’Univers est un tout infrangible…<\/p>\n

(…) Beaucoup des principes de la pens\u00e9e holonomique peuvent \u00eatre illustr\u00e9s en utilisant, comme unique outil conceptuel, le stockage et la distribution de l’information dans un hologramme optique.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 89 ; \u00ab\u00a0Je consid\u00e8re que l’essence de la notion de ce processus est donn\u00e9e par la d\u00e9finition suivante : ce n’est pas seulement que tout est en train de changer ; tout est flux, c’est-\u00e0-dire ce qui est <\/em>, c’est-\u00e0-dire le processus de devenir lui-m\u00eame, alors que tous les objets, \u00e9v\u00e9nements, entit\u00e9s, conditions, structures, etc., sont des formes qui peuvent \u00eatre abstraites de ce processus.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 90 ; \u00ab\u00a0Bien-s\u00fbr, la physique moderne \u00e9tablit que les vrais courants, par exemple ceux de l’eau, sont compos\u00e9s de \u00ab\u00a0particules \u00e9l\u00e9mentaires\u00a0\u00bb comme les \u00e9lectrons, protons, neutrons, etc. Longtemps on a pens\u00e9 que ces derniers \u00e9taient la \u00ab\u00a0substance ultime\u00a0\u00bb de tout ce qui est r\u00e9el et que tous les mouvements de flux (comme ceux de courant) doivent se r\u00e9duire \u00e0 des formes n\u00e9es des mouvements \u00e0 travers l’espace de s\u00e9ries de particules interagissantes. Toutefois, on a trouv\u00e9 que m\u00eame les \u00ab\u00a0particules \u00e9l\u00e9mentaires\u00a0\u00bb peuvent \u00eatre cr\u00e9\u00e9es, annihil\u00e9es et transform\u00e9es ; ceci indique non seulement qu’elles sont peut-\u00eatre des substances ultimes, mais aussi qu’elles sont des formes relativement constantes, abstraites d’un niveau plus profond de mouvement. On peut supposer que ce niveau plus profond de mouvement peut \u00eatre analysable en d’encore plus fines particules qui peut-\u00eatre se r\u00e9v\u00e9leront \u00eatre la substance ultime de l’ensemble de la r\u00e9alit\u00e9. Toutefois, la notion que tout est flux, que nous sommes en train d’examiner ici, d\u00e9ment une telle supposition. Elle implique plut\u00f4t que tout \u00e9v\u00e9nement, objet, entit\u00e9, etc. descriptible est une abstraction \u00e0 partir d’une totalit\u00e9 inconnue et ind\u00e9finissable de mouvements fluides.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 160 ; \u00ab\u00a0Donc, le holomouvement est ind\u00e9finissable et immesurable.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 167 ; \u00ab\u00a0Ce qui est impliqu\u00e9 ici, toutefois, c’est que m\u00eame ce \u00ab\u00a0nouveau tout\u00a0\u00bb se r\u00e9v\u00e9lera lui-m\u00eame comme un aspect d’un autre \u00ab\u00a0nouveau tout\u00a0\u00bb plus tard. L’holonomie ne doit pas \u00eatre consid\u00e9r\u00e9e comme le but fixe et final de la recherche scientifique, mais plut\u00f4t comme un mouvement dans lequel \u00ab\u00a0des nouveaux touts\u00a0\u00bb sont continuellement en train de se manifester. Et naturellement, ceci implique encore que la loi totale du holomouvement ind\u00e9finissable et incommensurable pourrait n’\u00eatre jamais connue ou sp\u00e9cifi\u00e9e ou mise en mots. Plut\u00f4t, une telle loi doit \u00eatre n\u00e9cessairement \u00eatre consid\u00e9r\u00e9e comme implicite <\/em>.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 173 ; \u00ab\u00a0Il est instructif \u00e0 ce moment de mettre en opposition les caract\u00e8res cl\u00e9s des th\u00e9ories relativiste et quantique. comme nous l’avons vu, la th\u00e9orie de la relativit\u00e9 exige continuit\u00e9, stricte causalit\u00e9 (ou d\u00e9terminisme) et localit\u00e9. De l’autre c\u00f4t\u00e9, la th\u00e9orie des quanta exige non-continuit\u00e9, non-causalit\u00e9 et non-localit\u00e9. Ainsi les concepts de base de la th\u00e9orie de la relativit\u00e9 et de celle des quanta se contredisent directement l’un l’autre. Il n’est donc pas tellement surprenant que ces deux th\u00e9ories n’aient jamais \u00e9t\u00e9 unifi\u00e9es d’une fa\u00e7on consistante. Il semble extr\u00eamement probable qu’une telle unification ne soit pas possible actuellement.\u00a0\u00bb<\/p>\n

Extraits de La pl\u00e9nitude de l’Univers (Wholeness and the implicate order)<\/em> par David Bohm, pr\u00e9fac\u00e9 par Stanislav Grof, editions Le Rocher, 1987.<\/p>\n<\/div>\n

 <\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

La pl\u00e9nitude de l’Univers (Wholeness and the implicate order) David Bohm (Monaco, \u00e9ditions Le Rocher, 1987) \u00ab\u00a0David Bohm offre une nouvelle vision globale du monde qui repr\u00e9sente une r\u00e9vision radicale de l’image de l’univers d\u00e9coulant de la science traditionnelle. Bien qu’inspir\u00e9 \u00e0 l’origine par les paradoxes de la physique quantique \u2026 Lire plus \/ Read more<\/a><\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":1178,"parent":0,"menu_order":0,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","template":"","meta":{"ngg_post_thumbnail":0},"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/pages\/1153"}],"collection":[{"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/pages"}],"about":[{"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/types\/page"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=%2Fwp%2Fv2%2Fcomments&post=1153"}],"version-history":[{"count":1,"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/pages\/1153\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":1157,"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/pages\/1153\/revisions\/1157"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/media\/1178"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=%2Fwp%2Fv2%2Fmedia&parent=1153"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}