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Nul ne sait pourquoi de nombreuses baleines viennent parfois s’\u00e9chouer sur des plages et y mourir. En mai 1996, douze c\u00e9tac\u00e9s d’une esp\u00e8ce peu coutumi\u00e8re du fait, se sont \u00e9chou\u00e9s sur la c\u00f4te grecque en un peu plus de 24 heures, dispers\u00e9s sur pr\u00e8s de 40 km. Deux semaines plus tard, un nouveau cadavre \u00e9tait retrouv\u00e9 sur la plage d’une \u00eele distante de pr\u00e8s de 60 km du plus proche point d’\u00e9chouage des autres c\u00e9tac\u00e9s. Or, ces \u00ab\u00a0suicides collectifs\u00a0\u00bb sont ordinairement localis\u00e9s et se produisent sur une p\u00e9riode plus courte. A la m\u00eame \u00e9poque et dans la m\u00eame zone, un navire de recherche de l’OTAN proc\u00e9dait aux essais d’un syst\u00e8me de d\u00e9tection acoustique de sous-marins, syst\u00e8me qui produit des sons de basse fr\u00e9quence d’une intensit\u00e9 \u00e9lev\u00e9e. On ne peut donc exclure que ces sons aient d\u00e9sorient\u00e9 les baleines. L e secret militaire emp\u00eache malheureusement d’acc\u00e9der aux informations qui permettraient de confirmer ou d’infirmer cette hypoth\u00e8se.<\/div>\n
Une soci\u00e9t\u00e9 \u00e9volu\u00e9e en plein Sahara il y a 10<\/strong> 000 ans<\/strong><\/p>\nDurant une p\u00e9riode qui a commenc\u00e9 il y a 11 000 ans et s’est s’achev\u00e9e il y a 4800 ans, des pluies saisonni\u00e8res ont rendu le sud de l’\u00c9gypte beaucoup moins d\u00e9sertique et inhospitalier qu’il ne l’est aujourd’hui. Des lacs se sont m\u00eame form\u00e9s, sur les rive desquels des nomades vinrent s’\u00e9tablir avec leur b\u00e9tail. Un anthropologue am\u00e9ricain, un g\u00e9ologue \u00e9gyptien, un arch\u00e9ologue polonais et un astronome am\u00e9ricain travaillant sur le site de Nabta, proche de la fronti\u00e8re soudanaise, a mis r\u00e9cemment au jour des vestiges indiquant que ces nomades avaient atteint un degr\u00e9 de civilisation que l’on n’imaginait point jusque-l\u00e0. Des cercles de pierres et des alignements de m\u00e9galithes semblent r\u00e9v\u00e9ler des connaissances astronomiques associ\u00e9es \u00e0 des pr\u00e9occupations rituelles, ainsi que l’existence d’une soci\u00e9t\u00e9 complexe. Le retour d’une aridit\u00e9 maximale aurait forc\u00e9 ces nomades \u00e0 s’exiler vers la vall\u00e9e du Nil, o\u00f9 ils ont peut-\u00eatre contribu\u00e9 \u00e0 faire \u00e9merger la civilisation de la Haute \u00c9gypte.<\/div>\n
Les premiers constructeurs de navires n’\u00e9taient peut-\u00eatre pas des hommes modernes
\n<\/strong><\/p>\nOn a toujours consid\u00e9r\u00e9 que l’arriv\u00e9e de l’Homme dans les \u00eeles de l’est indon\u00e9sien et en Australie est vieille de 40 000 \u00e0 60 000 ans seulement. Mais des travaux r\u00e9cents de datation font planer un doute sur cette hypoth\u00e8se. On a trouv\u00e9 en effet dans des couches g\u00e9ologiques vieilles de 900 000 ans de l’\u00eele indon\u00e9sienne Flores, qui, \u00e0 l’\u00e9poque, \u00e9tait d\u00e9j\u00e0 s\u00e9par\u00e9e du continent asiatique, des pierres qui paraissent \u00eatre des outils fabriqu\u00e9s par des hominid\u00e9s. Si ces pierres sont bien ce qu’elles semblent \u00eatre, elles sugg\u00e8rent que l’
Homo erectus<\/em>, dont on sait qu’il peuplait \u00e0 cette \u00e9poque Java, alors rattach\u00e9e au continent asiatique, poss\u00e9dait les capacit\u00e9s intellectuelles et technologiques n\u00e9cessaires \u00e0 la construction de navires.<\/div>\nUne collision multiple sur Terre il y a 214 millions d’ann\u00e9es<\/strong><\/p>\nDes chercheurs canadien, britannique et am\u00e9ricain, prenant en compte le ph\u00e9nom\u00e8ne de d\u00e9rive des continents, ont montr\u00e9 que cinq crat\u00e8res qui se sont form\u00e9s sur la Terre il y a environ 214 millions d’ann\u00e9es, semblent correspondre \u00e0 des impacts provoqu\u00e9s par une s\u00e9rie d’objets c\u00e9lestes qui auraient suivi une m\u00eame trajectoire et seraient entr\u00e9s l’un apr\u00e8s l’autre en collision avec la Terre, en l’espace de quelques heures \u00e0 peine. Ces crat\u00e8res sont situ\u00e9s sur les plaques nord-am\u00e9ricaine et eurasiatique; l’un d’eux est le site de Rochechouart, en France. On notera qu’un \u00e9v\u00e9nement identique s’est produit durant l’\u00e9t\u00e9 1994, lorsque la com\u00e8te Shoemaker-Levy 9 s’est fragment\u00e9e, avant d’entrer en collision avec la plan\u00e8te Jupiter.<\/div>\n
Des vaccins pour ceux qui craignent les piq\u00fbres<\/strong><\/p>\nDes biochimistes am\u00e9ricains viennent de montrer qu ‘il suffit, pour obtenir une immunisation ad\u00e9quate, d’appliquer sur la peau le vaccin d\u00e9sir\u00e9, contre la dipht\u00e9rie ou le t\u00e9tanos , pour peu qu’il soit m\u00e9lang\u00e9 \u00e0 une toxine responsable des sympt\u00f4mes du chol\u00e9ra, la toxine CT. Cette d\u00e9monstration pourrait conduire \u00e0 l’\u00e9laboration prochaine d’un vaccin applicable sans seringue, une m\u00e9thode \u00e9videmment plus simple, mais surtout plus s\u00fbre.<\/div>\n
Plus de 10 % des esp\u00e8ces v\u00e9g\u00e9tales seraient menac\u00e9es d’extinction<\/strong><\/p>\nL’Union Internationale pour la Conservation de la Nature vient de publier la liste des plantes menac\u00e9es d’extinction. Fruit d’un travail de 15 ans, cette liste recense plus de 33 000 esp\u00e8ces en danger, sur un total de pr\u00e8s de 300 000 pour l’ensemble de la plan\u00e8te. En pourcentages, les plus fortes menaces p\u00e8sent sur les \u00c9tats-Unis, l’Australie, l’Afrique du Sud, la Turquie et le Mexique. Les donn\u00e9es pour de nombreuses r\u00e9gions d’Asie, d’Am\u00e9rique du Sud et d’Afrique restent toutefois incompl\u00e8tes.<\/div>\n
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Le Temps strat\u00e9gique, No 82, Gen\u00e8ve, juillet-ao\u00fbt 1998.<\/div>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"
MOL\u00c9CULES Jacques Guarinos Les hommes sont-ils responsables du \u00ab\u00a0suicide\u00a0\u00bb des baleines ? Nul ne sait pourquoi de nombreuses baleines viennent parfois s’\u00e9chouer sur des plages et y mourir. En mai 1996, douze c\u00e9tac\u00e9s d’une esp\u00e8ce peu coutumi\u00e8re du fait, se sont \u00e9chou\u00e9s sur la c\u00f4te grecque en un peu plus \u2026 Lire plus \/ Read more<\/a><\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":810,"parent":809,"menu_order":0,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","template":"","meta":{"ngg_post_thumbnail":0,"footnotes":""},"class_list":["post-828","page","type-page","status-publish","has-post-thumbnail","hentry"],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/pages\/828","targetHints":{"allow":["GET"]}}],"collection":[{"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/pages"}],"about":[{"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/types\/page"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=%2Fwp%2Fv2%2Fcomments&post=828"}],"version-history":[{"count":1,"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/pages\/828\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":829,"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/pages\/828\/revisions\/829"}],"up":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/pages\/809"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/media\/810"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=%2Fwp%2Fv2%2Fmedia&parent=828"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}