{"id":1104,"date":"2015-01-15T19:02:29","date_gmt":"2015-01-15T18:02:29","guid":{"rendered":"http:\/\/www.archipress.org\/wp\/?page_id=1104"},"modified":"2015-01-18T18:17:42","modified_gmt":"2015-01-18T17:17:42","slug":"la-science-devant-linconnu","status":"publish","type":"page","link":"https:\/\/www.archipress.org\/?page_id=1104","title":{"rendered":"La science devant l’inconnu"},"content":{"rendered":"

La science devant l’inconnu\u00a0<\/strong><\/h3>\n

Christine Hardy (Monaco, \u00e9ditions Le Rocher, 1983)<\/strong><\/p>\n

<\/h4>\n

\u00ab\u00a0Quand la science cherche le \u00ab\u00a0champ ultime unitaire\u00a0\u00bb, quand elle ressent \u00ab\u00a0l’interaction de tous les ph\u00e9nom\u00e8nes\u00a0\u00bb, quand elle d\u00e9couvre l’esprit dans les particules, quand elle propose une logique non-duelle, ne s’approche-t-elle pas de la conscience ?<\/p>\n

Ce livre pr\u00e9sente quelques aspects de la \u00ab\u00a0Science du Nouvel Age\u00a0\u00bb dans les domaines de la physique (Capra, Nicolescu, Romani, Charon), des math\u00e9matiques (Pinel), de la biologie (Guill\u00e9, Chauvin), de l’\u00e9pist\u00e9mologie (Lupasco), de l’audio-psycho-phonologie (Tomatis), de l’\u00e9conomie (Blanc) et de la philosophie (Gerrinckx).\u00a0\u00bb<\/p>\n

\"extraits significatifs<\/em><\/p>\n

p. 13 ; \u00ab\u00a0Devant nos yeux se d\u00e9roule la plus extraordinaire r\u00e9volution scientifique !
\nAyant atteint l’apog\u00e9e de la sp\u00e9cialisation, la science est oblig\u00e9e d’\u00e9voluer vers l’interdisciplinarit\u00e9.
\nA force de se restreindre \u00e0 la mati\u00e8re visible, elle red\u00e9couvre la r\u00e9alit\u00e9 de l’esprit.
\nApr\u00e8s avoir s\u00e9par\u00e9 les ph\u00e9nom\u00e8nes pour les observer, elle saisit l’interconnexion de tous les \u00e9v\u00e9nements de l’univers.<\/p>\n

S’\u00e9tant forc\u00e9e \u00e0 se limiter \u00e0 la dualit\u00e9 logique, elle explose dans l’unit\u00e9 du champ ultime.
\nAyant banni la magie et la superstition, elle rejoint les racines des savoirs antiques.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 14-15 ; \u00ab\u00a0Nous assistons actuellement, apr\u00e8s la d\u00e9couverte de la th\u00e9orie quantique, \u00e0 une remise en question identique du concept de \u00ab\u00a0fait scientifique\u00a0\u00bb.<\/p>\n

Comme l’a fait remarquer Reeves au Colloque de Cordoue, la science ne peut plus se limiter aux processus capables de r\u00e9p\u00e9tition, car \u00ab\u00a0en astronomie, en astrophysique, par exemple, nous n’avons pas de choses r\u00e9p\u00e9tables, nous sommes continuellement confront\u00e9s \u00e0 des ph\u00e9nom\u00e8nes nouveaux et nous avons forc\u00e9ment une r\u00e9alit\u00e9 que nous n’avons aucun moyen de contr\u00f4ler. Je ne crois donc pas que ce soit une n\u00e9cessit\u00e9, pour parler d’une science, que les \u00e9v\u00e9nements y soient r\u00e9p\u00e9tables.\u00a0\u00bb
\nDe m\u00eame il para\u00eet \u00e9vident que le refus de prendre en consid\u00e9ration les ph\u00e9nom\u00e8nes psychiques en tant que \u00ab\u00a0faits scientifiques\u00a0\u00bb, sous le pr\u00e9texte qu’ils ne sont pas mesurables, est un leurre, parce que les \u00e9v\u00e9nements ne sont pas mesurables ou non en eux-m\u00eames ; Reevers, encore le pointe clairement :<\/p>\n

\u00ab\u00a0La mesure, pour les sciences positives, repr\u00e9sente un moyen d’acc\u00e9der \u00e0 des sch\u00e9mas d’organisation de la mati\u00e8re qui ne sont pas, en eux-m\u00eames, de nature semblable\u00a0\u00bb, et ainsi nous pouvons projeter notre vision diff\u00e9renci\u00e9e de la mesure sur n’importe quel ph\u00e9nom\u00e8ne.<\/p>\n

Une autre limitation du champ scientifique d\u00e9coulait logiquement de la dichotomie v\u00e9cue entre l’esprit et la mati\u00e8re. Cette vision duelle qui a \u00e9t\u00e9 le signe distinctif de toute une \u00e8re, s’est propag\u00e9e tout d’abord dans la religion et s’est ensuite communiqu\u00e9e par r\u00e9action \u00e0 la science positiviste naissante.<\/p>\n

Remettre en question cette dichotomie, percevoir la continuit\u00e9 entre l’esprit et la mati\u00e8re, prouver exp\u00e9rimentalement que l’\u00e9nergie se transforme en mati\u00e8re (le photon en proton et inversement), c’est donc introduire une red\u00e9finition fondamental du \u00ab\u00a0fait scientifique\u00a0\u00bb. La vision duelle fait place \u00e0 l’approche en syst\u00e8me et \u00e0 la compr\u00e9hension globale de la r\u00e9alit\u00e9.<\/p>\n

(…) Si un syst\u00e8me est d\u00e9fini par la nature et le nombre de ses composants, et par toutes les interactions susceptibles de les lier, alors, dans le syst\u00e8me que repr\u00e9sente la connaissance, il faut prendre en consid\u00e9ration non seulement les diff\u00e9rentes sciences et leurs interrelations (la pluridisciplinarit\u00e9 obligatoire pour rendre compte globalement d’un ph\u00e9nom\u00e8ne), mais encore les diff\u00e9rents modes de connaissance (scientifique, intuitif, symbolique, mystique, etc.). Ces diverses approches seront n\u00e9cessaires pour comprendre la totalit\u00e9 de la connaissance \u00e0 un moment donn\u00e9, que nous nommons culture.<\/p>\n

(…) Pour la vision globaliste, tout fait est \u00ab\u00a0scientifiable\u00a0\u00bb…\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 16 ; \u00ab\u00a0Lorsque nous arrivons \u00e0 deux axes d’observation qui se croisent tels que :
\n– il y a de l’esprit dans les \u00e9lectrons (physique) et
\n– il y a des ondes et des corpuscules dans la pens\u00e9e (parapsychologie),
\nce n’est pas que les savants soient devenus spiritualistes, et les \u00e9sot\u00e9ristes mat\u00e9rialistes, c’est la mise en \u00e9vidence lumineuse de la vision unitaire de la mati\u00e8re\/esprit, qui pr\u00e9misse la synth\u00e8se de la connaissance.<\/p>\n

(…) Ainsi, le signe distinctif de la nouvelle \u00e8re est l’accaparement par la science d’un nouveau domaine : celui de l’esprit.<\/p>\n

(…) Ayant ressenti ce d\u00e9fi de la science nouvelle comme une voie profond\u00e9ment unificatrice, j’ai voulu, dans ce livre, pr\u00e9senter certaines approches de la \u00ab\u00a0Science du Nouvel Age\u00a0\u00bb.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 22-23 ; Daniel L. Blanc : \u00ab\u00a0(…) Le bouleversement qui caract\u00e9rise notre d\u00e9cennie est le remplacement de l’\u00e9nergie d’impulsion par des machines. Apr\u00e8s la m\u00e9canisation, c’est l’automatisation.<\/p>\n

(…) Oui, en dix ans. On pense que les soci\u00e9t\u00e9s industrielles avanc\u00e9es, en dix ans, auront fait leur transformation. C’est tout ce qu’on place sous les noms d’informatique, t\u00e9l\u00e9matique, bureautique, robotique, etc.<\/p>\n

(…) En effet, on doit faire de plus en plus la diff\u00e9rence entre l’information et la communication. L’information est d’ordre purement intellectuel.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 23 ; \u00ab\u00a0Ce bouleversement n\u00e9 de l’automatisation nous conduit sur le plan social \u00e0 des attitudes r\u00e9actionnaires. Les classes qui ont les privil\u00e8ges octroy\u00e9s par la Soci\u00e9t\u00e9 Industrielle avanc\u00e9e, celle des trente derni\u00e8res ann\u00e9es (les m\u00e9decins, l’enseignement), bloquent des quatres fers le passage \u00e0 la Troisi\u00e8me Civilisation, parce qu’elle les remet totalement en cause. Tous les gens qui ont des privil\u00e8ges sociaux parce qu’ils sont porteurs uniquement de connaissances intellectuelles bloquent nettement. On peut dire que dans cette d\u00e9cennie 80-90, il va y avoir un conflit entre la classe dominante actuelle qui g\u00e8re le mod\u00e8le culturel en place, qui est la technostructure, et une nouvelle classe dirigeante, une nouvelle \u00e9lite, qui est en train de donner naissance \u00e0 un nouveau mod\u00e8le culturel, un nouveau type de soci\u00e9t\u00e9, un autre type de lecture, d’interpr\u00e9tation du monde ; son fondement : c’est la cr\u00e9ation et la r\u00e9flexion, et non plus le raisonnement.<\/p>\n

L’\u00e9nergie de r\u00e9flexion se caract\u00e9rise par l’aptitude \u00e0 avoir \u00e0 sa disposition diff\u00e9rentes grilles de lectures, et on ne peut avoir ces diff\u00e9rentes grilles de lectures qu’en les empruntant \u00e0 des cultures diff\u00e9rentes.<\/p>\n

Il faut donc \u00eatre capable de passer dans des univers culturels diff\u00e9rents. On ne doit pas consid\u00e9rer ces univers, ces soci\u00e9t\u00e9s, par rapport \u00e0 la modernit\u00e9 technique de la soci\u00e9t\u00e9 industrielle -\u00e0 savoir si ces cultures ont des techniques plus ou moins performantes au niveau des outils- mais en termes de civilisation : quel est l’\u00e9tat de leurs m\u0153urs, de leurs possibilit\u00e9s initiatiques.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 24-25 ; \u00ab\u00a0Il nous faut aussi aborder le changement de mod\u00e8le \u00e9conomique pour les pays occidentaux. Jusqu’\u00e0 pr\u00e9sent, on \u00e9tait dans le mod\u00e8le keyn\u00e9sien. Ce mod\u00e8le permet le plein emploi et l’accroissement des revenus, mais il faut pour cela trois conditions:<\/p>\n

1) Pas de capitaux flottants. Actuellement, il y a cinq fois plus d’argent qui flotte qu’au temps du plan Marshall. Donc cette condition n’est pas r\u00e9alis\u00e9e.<\/p>\n

2) Il faut que la demande soit cr\u00e9atrice. Or la demande n’est plus cr\u00e9atrice. On ne fonctionne plus sur des aspirations, mais sur des besoins normalis\u00e9s par le mod\u00e8le dominant. Donc cette deuxi\u00e8me condition n’est pas r\u00e9alis\u00e9e non plus.<\/p>\n

3) Il faut que l’\u00c9tat puisse r\u00e9guler les fluctuations, or aucun Etat ne peut actuellement r\u00e9guler les fluctuations. Le baril de p\u00e9trole \u00e9tait \u00e0 1 dollar 85 en 73, il a d\u00e9pass\u00e9 35 dollars. Personne n’a pu r\u00e9guler les fluctuations. Ainsi les trois conditions de l’\u00e9conomie keyn\u00e9sienne n’existent plus et nous approchons d’un nouveau mod\u00e8le qui est le mod\u00e8le de Hayek.<\/p>\n

Le mod\u00e8le keyn\u00e9sien, n\u00e9 dans les ann\u00e9es 34-40, consiste \u00e0 dire: la vie \u00e9conomique ne se d\u00e9veloppe que si l’on assiste la demande et si l’on se met \u00e0 l’\u00e9coute de la demande, d’o\u00f9 : assistance de la demande par l’\u00c9tat, par des subventions ou des aides. Dans le mod\u00e8le keyn\u00e9sien, on aide la demande, c’est-\u00e0-dire on remet de l’argent aux ch\u00f4meurs. Toutes les techniques de marketing consistent \u00e0 conna\u00eetre la demande.<\/p>\n

Les \u00e9conomistes savent que ce mod\u00e8le est d\u00e9pass\u00e9. Le nouveau mod\u00e8le est celui de l’autrichien Hayek qui consiste \u00e0 dire : l’offre ne se d\u00e9finit plus par rapport \u00e0 la demande. mais l’offre se d\u00e9finit par rapport \u00e0 la concurrence. Il s’agit d’\u00eatre fondamentalement diff\u00e9rent. On ne cherche plus \u00e0 \u00eatre cr\u00e9dibles, \u00e0 suivre des normes ; bien au contraire, ceux qui osent vraiment, par l’innovation, faire des apports incroyables en mati\u00e8re grise, font que le march\u00e9 suit. Voil\u00e0 le nouveau mod\u00e8le de Hayek.<\/p>\n

Le mod\u00e8le keyn\u00e9sien incite \u00e0 \u00eatre dans la norme, \u00e0 \u00eatre cr\u00e9dible, \u00e0 copier les modes culturelles, les m\u0153urs. Dans le mod\u00e8le de Hayek, ne fonctionnent que ceux qui osent \u00eatre vraiment eux-m\u00eames. Ainsi nous sommes dans une \u00e9poque o\u00f9 l’on se d\u00e9tourne des mod\u00e8les. Il n’y a plus de mod\u00e8les, en particulier le mod\u00e8le de la soci\u00e9t\u00e9 am\u00e9ricaine de consommation. Les soci\u00e9t\u00e9s, comme les gens, commencent \u00e0 envisager de se tourner vers eux-m\u00eames, de devenir eux-m\u00eames.<\/p>\n

L’\u00e9conomie scientifique de l’Occident est en train de prendre la biologie comme grille de lecture de sa r\u00e9alit\u00e9. Les modes de r\u00e9flexion s’inspirent de moins en moins de la thermodynamique du XIX\u00e8me si\u00e8cle et sont de plus en plus emprunt\u00e9s \u00e0 la biologie. Or, ce qui caract\u00e9rise la biologie, c’est que tout est relation, tout est \u00e9cosyst\u00e8me.<\/p>\n

Ce mod\u00e8le nous rapproche du religieux. Quelque chose est en train de se passer entre la science, l’\u00e9conomie et le monde de la spiritualit\u00e9 qui est le monde de la relation. Il y a actuellement une conjugaison de forces qui va dans ce sens…<\/p>\n

(…) Or cette lecture globale est une fonction propre au lobe droit du cerveau, le lobe de la vie intuitive, de la vie cr\u00e9atrice, de la vie spirituelle.<\/p>\n

(…) Il y aussi, de plus en plus significative, la pratique de l’induction. On ne fonctionne plus sur des objectifs (d\u00e9marche d\u00e9ductive) qui sont remarquablement d\u00e9finis et pr\u00e9cis, mais sur des visions uniquement intuitives et \u00e9motionnelles et on les impulse en fonction des opportunit\u00e9s. Ainsi on induit la r\u00e9alit\u00e9. Agir en programmant signifie que l’environnement va se plier \u00e0 ce programme et ne va pas le troubler. Mais l’environnement est vie, il r\u00e9agit et provoque ce que d’aucuns appelleront des turbulences. Il suffit de se mettre en syst\u00e8me ouvert pour entrer en effusion avec ces \u00e9nergies, ce qui n\u00e9cessite qu’on accepte de modifier sa propre structure pour int\u00e9grer ces \u00e9nergies.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 26 ; \u00ab\u00a0En ce qui concerne les classes sociales, elles en sont toutes pratiquement au m\u00eame point. Actuellement une \u00e9lite est en train de se d\u00e9gager mais elle n’est pas propre \u00e0 une classe sociale.<\/p>\n

(…) Quelque chose en ce moment est en train de se passer. Des gens apparaissent qui d\u00e9passent la notion de classes, notion qui oppose et diff\u00e9rencie. Ils ne parlent plus de classes mais de relations, de liaisons.<\/p>\n

Appelons classe dirigeante une classe qui g\u00e9n\u00e8re un nouveau mode \u00e9conomique, un nouveau mode culturel. Par exemple, en France, dans les ann\u00e9es 45-55, une nouvelle classe dirigeante s’est mise en place en se rendant aux U.S.A. en observant le mod\u00e8le am\u00e9ricain et en le g\u00e9n\u00e9ralisant en France. Or, dans les ann\u00e9es 80, une nouvelle classe dirigeante se met en place, elle pense de mani\u00e8re biologique, relationnelle, syst\u00e9mique, dialectique, inductive. Elle a le go\u00fbt de la mondialisation, de l’innovation, et surtout, elle ne fonctionne plus sur des hi\u00e9rarchies, mais sur des synergies. Elle ne dirige plus, elle pilote. Elle ne fonctionne plus sur l’effusion des diff\u00e9rends. Elle valorise \u00e9norm\u00e9ment l’\u00e9nergie cr\u00e9atrice et l’\u00e9nergie de r\u00e9flexion, et non pas seulement l’efficacit\u00e9 en termes d’ordre et d’organisation… Nous sommes devant l’\u00e9mergence d’un nouveau groupe social, et ce groupe social, et ce groupe social va \u00eatre en conflit avec la classe dominante qui g\u00e8re le mod\u00e8le des trente derni\u00e8res ann\u00e9es.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 27 ; \u00a0\u00bb C.H. – On s’aper\u00e7oit aussi actuellement que cette force de cr\u00e9ativit\u00e9 et d’innovation se trouve surtout chez les marginaux.<\/p>\n

D.L.B. – C’est \u00e9vident. En fait, la classe dominante a un vocabulaire de classe et distingue les marginaux du reste de la soci\u00e9t\u00e9 compos\u00e9e par les normaux.<\/p>\n

Or la nouvelle classe dirigeante qui se met en place a chang\u00e9 totalement son vocabulaire. Elle n’utilise plus les notions de marginaux ou de normaux, mais la notion de mouvement de la soci\u00e9t\u00e9 et de courant. Elle consid\u00e8re que toute soci\u00e9t\u00e9 est en mouvement sur sa p\u00e9riph\u00e9rie. Cette frange, cette partie invente de nouveaux comportements, qui seront par la suite r\u00e9cup\u00e9r\u00e9s et qui deviendront alors la norme, le courant de la soci\u00e9t\u00e9.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 31-32 ; Fritjof Capra : \u00ab\u00a0Il est \u00e9vident que nous sommes dans un \u00e9tat de crise. Il y a la crise de l’\u00e9nergie, la crise \u00e9cologique, celle des armes nucl\u00e9aires, la crise de sant\u00e9 et des tas de petites crises. Et toutes ces crises qui est surtout une crise de perception, parce que, comme ces physiciens, nous essayons d’appliquer des conceptions cart\u00e9siennes qui ne sont plus valables.<\/p>\n

En physique, ces concepts ne sont plus valables, parce que le monde des atomes et des particules subatomiques est diff\u00e9rent des objets classiques de la vie de tous les jours.<\/p>\n

(…) C.H. -Donc, si on veut analyser les nouveaux concepts de base qui se d\u00e9gagent dans la science, on voit en premier lieu l’interd\u00e9pendance de tous les ph\u00e9nom\u00e8nes.<\/p>\n

F.C. – C’est cela. Il y a deux th\u00e8mes principaux. Le premier est l’interd\u00e9pendance fondamentale de tous les ph\u00e9nom\u00e8nes. Le deuxi\u00e8me est le caract\u00e8re dynamique de la r\u00e9alit\u00e9 : parler de processus est plus fondamental que de parler de structure. Chaque structure est en effet une r\u00e9flexion d’un processus sous-jacent.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 33-34 ; \u00ab\u00a0Ainsi le processus est toujours plus fondamental que la structure.<\/p>\n

(…) En g\u00e9n\u00e9ral, quand on \u00e9tudie tous ces ph\u00e9nom\u00e8nes, le changement important, c’est de se concentrer sur le processus. Ce n’est pas seulement un mouvement, c’est plus qu’un mouvement, c’est un \u00e9change, une cr\u00e9ation, une destruction de choses. C’est quelque chose de dynamique. Et ce dynamisme d\u00e9termine en deuxi\u00e8me lieu les formes qui sont moins fondamentales. C’est une conception qui est vraie pour la physique, dans son acceptation g\u00e9n\u00e9rale, et c’est la th\u00e9orie des syst\u00e8mes qui introduit cette notion.<\/p>\n

Cette th\u00e9orie des syst\u00e8mes a \u00e9t\u00e9 cr\u00e9\u00e9e par l’autrichien Bertalanffy dans les ann\u00e9es 40 et a \u00e9t\u00e9 d\u00e9velopp\u00e9e plus r\u00e9cemment par Prigogine en Belgique.<\/p>\n

La th\u00e9orie des syst\u00e8mes n’est pas une th\u00e9orie compl\u00e8te, mais une certaine vision, un certain contexte pour \u00e9tudier les ph\u00e9nom\u00e8nes : le fait de se concentrer sur les interd\u00e9pendances et sur le contenu dynamique.
\nUn syst\u00e8me dans ce sens-l\u00e0, cela veut dire un tout qui d\u00e9rive et prend ses propri\u00e9t\u00e9s essentielles des interactions des parties, tandis que la m\u00e9thode cart\u00e9sienne \u00e9tait d’\u00e9tudier les parties \u00e9l\u00e9mentaires et d’en d\u00e9duire le comportement du tout.
\nDans la th\u00e9orie des syst\u00e8mes, on \u00e9tudie les interd\u00e9pendances des parties, et on d\u00e9duit le principe d’organisation du tout. Et je vois cela comme une extension naturelle de la physique moderne. Voici qu’en physique, on parle maintenant d’interactions et d’interd\u00e9pendance, et du contenu dynamique de la mati\u00e8re.
\n(…) Maintenant il s’agit donc, dans toutes les sciences et dans les structures sociales, l’\u00e9conomie et la politique, de faire ce changement essentiel. Et c’est tr\u00e8s difficile \u00e0 faire parce qu’il y a un conditionnement de l’esprit et de la culture qui date d’il y a trois cents ans. Et c’est malais\u00e9 d’en changer.
\n(…) Prenons comme exemple l’\u00e9conomie politique. La faute principale des \u00e9conomistes, aujourd’hui, c’est de prendre l’\u00e9conomie et de la d\u00e9tacher artificiellement de l’environnement, de ne pas voir les activit\u00e9s \u00e9conomiques comme \u00e9tant impliqu\u00e9es dans l’environnement naturel et social.
\n(…) On peut dire que cette conception de la th\u00e9orie des syst\u00e8mes, en g\u00e9n\u00e9ralisant, correspond \u00e0 une vision \u00e9cologique.
\n(…) En m\u00e9decine, il s’agit de traiter l’individu malade comme un tout, et ne pas s\u00e9parer l’esprit , le corps et le milieu social.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 35 ; \u00ab\u00a0C’est donc une pens\u00e9e qui se pr\u00eate id\u00e9alement pour rendre compte des diff\u00e9rentes sciences il y a maintenant un mouvement dans cette direction mais c’est encore un mouvement marginal et minoritaire.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 36 ; \u00ab\u00a0Dans la th\u00e9orie des syst\u00e8mes, il y a maintenant un concept tr\u00e8s r\u00e9volutionnaire, un concept syst\u00e9mique de l’esprit. L’auteur en est Gregory Bateson. Dans son livre Mind and Nature<\/em> (l’esprit et la nature) il \u00e9met la th\u00e9orie de l’esprit en tant que propri\u00e9t\u00e9 syst\u00e9mique des organismes vivants, comme la cons\u00e9quence n\u00e9cessaire d’une certaine complexit\u00e9. Et il a propos\u00e9 un certain nombre de crit\u00e8res pour d\u00e9terminer quand un syst\u00e8me peu produire ce ph\u00e9nom\u00e8ne de l’esprit.<\/p>\n

L’esprit n’est pas une substance ou une force, mais un ensemble de processus caract\u00e9ristiques des \u00eatres vivants. Dans cette optique, l’esprit existe bien avant le syst\u00e8me nerveux et le cerveau. M\u00eame une cellule montre un certain ph\u00e9nom\u00e8ne de mentation, une certaine activit\u00e9 mentale que l’on peut d\u00e9finir assez rigoureusement dans le cadre de la th\u00e9orie des syst\u00e8mes.<\/p>\n

En fait, cette activit\u00e9 mentale est l’essence m\u00eame de la vie. Chaque fois que l’on rencontre des structures vivantes, elles manifesteront cette activit\u00e9 mentale. Bien s\u00fbr, ce n’est pas une activit\u00e9 mentale complexe comme lorsque nous parlons, c’est tr\u00e8s primitif au d\u00e9but, mais cela cro\u00eet en complexit\u00e9 et on aboutit \u00e0 l’esprit humain.<\/p>\n

(…) en physique, il y a des th\u00e9ories des champs, et il y a maintenant des efforts pour unifier ces th\u00e9ories des champs. Mais nous ne sommes pas encore arriv\u00e9s \u00e0 les unifier.<\/p>\n

Il y a quatre interactions fondamentales en physique : les interactions fortes -\u00e9lectromagn\u00e9tiques- faibles -gravitationnelle.<\/p>\n

De ces quatre, les \u00e9lectromagn\u00e9tiques et les faibles sont unifi\u00e9es. Pour les deux autres, cette grande unification n’a pas \u00e9t\u00e9 faite. Mais si cela r\u00e9ussit, on pourra alors parler d’un champ fondamental qui serait la base de la mati\u00e8re.<\/p>\n

La majorit\u00e9 des physiciens vous dira qu’il est probable que cela arrive dans les dix prochaines ann\u00e9es. Moi, je ne suis pas si s\u00fbr.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 38 ; \u00ab\u00a0Ma position g\u00e9n\u00e9ralement, vis-\u00e0-vis de la science et de la soci\u00e9t\u00e9 est une position beaucoup plus engag\u00e9e du point de vue social. Je pense que le prochain pas, c’est de changer la vue m\u00e9caniste en vision \u00e9cologiste, de passer de la vision statique \u00e0 la vision dynamique, parce que si nous ne le faisons pas, nous n’allons pas survivre.<\/p>\n

(…) Il est beaucoup plus n\u00e9cessaire de changer la soci\u00e9t\u00e9, la culture et le syst\u00e8me des valeurs.
\nPour ce qui est de l’unification ultime entre l’esprit et la mati\u00e8re, cela m’int\u00e9resse beaucoup moins en ce moment, parce qu’on est dans une situation de crise.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 39 ; \u00ab\u00a0C.H.- Est-ce que cela ne nous fait pas r\u00e9fl\u00e9chir sur le fait qu’avec une certaine intuition spirituelle du monde on pourrait aller plus directement \u00e0 une vision synth\u00e9tique de la r\u00e9alit\u00e9 que la science met tr\u00e8s longtemps \u00e0 r\u00e9soudre avec sa d\u00e9marche rationnelle ?<\/p>\n

F.C .- Oui, c’est vrai. Cette vision \u00e9cologique ne n\u00e9cessite pas la science. On peut l’avoir intuitivement, et en effet, des tas de cultures comme les Indiens d’Am\u00e9rique l’ont eue. Et d’autres cultures aussi. Mais puisque notre culture est tellement d\u00e9termin\u00e9e par la science, il est tr\u00e8s valable de montrer que la science va aussi dans cette direction, mais elle n’est pas n\u00e9cessaire.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 45-46 ; Jean Charon : \u00ab\u00a0(…) on a voulu faire de Newton le pr\u00e9curseur du rationalisme. En fait, Newton n’\u00e9tait pas aussi rationaliste qu’on voudrait le faire croire : il a \u00e9crit autant sur l’alchimie et sur le divin que sur l’optique et la gravitation.<\/p>\n

Ainsi, il distinguait deux sortes de lumi\u00e8res : la lumi\u00e8re ph\u00e9nom\u00e9nale qui faisait l’objet de son optique et la lumi\u00e8re noum\u00e9nale qui devait jouer dans la pens\u00e9e et dans les ph\u00e9nom\u00e8nes du vivant, un r\u00f4le fondamental (…) Or il est tr\u00e8s curieux de voir ce que l’on formule maintenant dans le cadre d’un rapprochement entre l’esprit et la physique : que pr\u00e9cis\u00e9ment dans les particules qui sont porteuses d’esprit, c’est-\u00e0-dire les \u00e9lectrons, cet esprit lui-m\u00eame est port\u00e9 par la lumi\u00e8re. Les \u00e9lectrons que l’on \u00e9tudie en physique ont des caract\u00e9ristiques spirituelles, et cela parce qu’ils sont de v\u00e9ritables micro-univers, tout semblables \u00e0 notre immense univers, mais enfermant un espace et un temps particuliers o\u00f9 les ph\u00e9nom\u00e8nes \u00e9voluent en allant vers l’ordre, au lieu d’aller vers le d\u00e9sordre, comme c’est le cas dans notre univers observable.<\/p>\n

Les \u00e9lectrons sont comme des sph\u00e8res qui portent de la lumi\u00e8re, lumi\u00e8re qui n’\u00e9volue pas dans le m\u00eame cadre d’espace et de temps. Ce qui fait la diff\u00e9rence, c’est qu’alors que dans notre cadre d’espace et de temps, rien ne se m\u00e9morise et tout va vers le d\u00e9sordre, l\u00e0, au contraire, dans cette lumi\u00e8re, tout se m\u00e9morise ; et cette information m\u00e9moris\u00e9e est entra\u00een\u00e9e vers l’ordre. Et c’est pr\u00e9cis\u00e9ment ce qui fait notre esprit. Notre esprit a une m\u00e9moire, par cons\u00e9quent il m\u00e9morise l’information et il raisonne, c’est-\u00e0-dire qu’il entra\u00eene les informations qu’il a m\u00e9moris\u00e9es vers l’ordre.<\/p>\n

(…) Un trou noir, c’est ce qui arrive \u00e0 une \u00e9toile quand elle meurt. Elle se recroqueville sur elle-m\u00eame, parce qu’elle a br\u00fbl\u00e9 tout son combustible, puis elle devient de pus en plus dense, de plus en plus chaude, et quand elle arrive dans l’\u00e9tat final (Einstein nous l’avait d\u00e9j\u00e0 expliqu\u00e9, mais cela n’avait pas encore \u00e9t\u00e9 constat\u00e9), elle va v\u00e9ritablement crever l’espace ; cela veut dire qu’elle courbe tellement l’espace autour d’elle qu’elle le cr\u00e8ve, et qu’elle s’engouffre alors dans un autre espace. L’\u00e9toile est devenue tellement dense qu’elle n’est plus qu’une \u00e9toile de lumi\u00e8re ; mais elle devient si dense que, d’un coup , elle cr\u00e8ve l’espace et dispara\u00eet. Cela en soi ne serait pas tellement inint\u00e9ressant si cette \u00e9toile se cachait dans une sorte de repli de l’espace. Mais cela n’est pas ainsi. On constate qu’elle est bien pass\u00e9e dans un autre espace, en ce sens que, dans cet autre espace, \u00e0 l’endroit o\u00f9 elle se cache, ce n’est plus le m\u00eame espace ni le m\u00eame temps.<\/p>\n

Les physiciens ont pu montrer que l’espace devient du temps et que le temps devient de l’espace. Il y a un \u00e9change des r\u00f4les de l’espace et du temps une sorte de renversement. L’\u00e9toile est toujours l\u00e0, mais elle est de l’autre c\u00f4t\u00e9.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 47 ; \u00ab\u00a0Quand les physiciens ont d\u00e9couvert que l’espace et le temps \u00e9taient diff\u00e9rents dans les trous noirs cosmiques (remarquez, ils n’ont pas cherch\u00e9 \u00e0 faire de la philosophie), ils se sont dit : \u00ab\u00a0Est-ce que certaines particules e se pr\u00e9senteraient pas comme des micro-trous noirs ?\u00a0\u00bb Pourquoi ? Il y a une particule qui a toujours intrigu\u00e9 les physiciens, c’est pr\u00e9cis\u00e9ment l’\u00e9lectron, parce que l’\u00e9lectron a cette particularit\u00e9 d’avoir une masse, mais il est invisible.<\/p>\n

Quand, dans toutes les exp\u00e9riences, on fait intervenir des \u00e9lectrons, on est oblig\u00e9 de dire qu’ils se comportent comme des points math\u00e9matiques : ils n’ont pas de volume.<\/p>\n

C’est paradoxal : quelque chose qui a une masse, donc, qui semble exister , et qui est invisible. On pourrait se contenter de dire que c’est curieux. Il y avait une seconde r\u00e9ponse, c’\u00e9tait de dire : \u00ab\u00a0Est-ce que cela ne serait pas comme un trou noir ?\u00a0\u00bb On dit qu’il n’a pas de volume ; en r\u00e9alit\u00e9, c’est peut-\u00eatre parce que ce volume ne se loge pas dans notre espace observable, il se loge ailleurs, il est de l’autre c\u00f4t\u00e9.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 49 ; \u00ab\u00a0C.H.- Quand la science dit que la vitesse de la lumi\u00e8re ne peut pas \u00eatre d\u00e9pass\u00e9e, c’est dans le cadre de notre espace-temps avec ses lois propres…<\/p>\n

J.C.- Dans le cadre de l’espace-temps observable…<\/p>\n

(…) J.C.- En fait, il n’y a que deux particules stables. C’est d’abord les constituants de l’atome ou nucl\u00e9ons (protons ou neutrons) qui sont comme des boules de billard et sont vraiment de la mati\u00e8re brute ; puis il y a les \u00e9lectrons. Il n’y a que ces deux types de particules.<\/p>\n

L’\u00e9lectron, ainsi que les nucl\u00e9ons, sont des \u00e9ternelles, mais alors que les unes sont du genre boule de billard (ce que l’on pourrait appeler vraiment la mati\u00e8re traditionnelle), l’autre, au contraire, est porteuse d’esprit et vit \u00e9ternellement aussi.<\/p>\n

Tandis que les unes mat\u00e9rialisent le d\u00e9sordre et sont dans le visible, l’autre est compl\u00e8tement plong\u00e9e dans l’invisible et, au contraire, va continuellement accro\u00eetre son niveau de conscience.
\nLes physiciens ne disent pas niveau de conscience, ils parlent d’entropie croissante, soit de d\u00e9sordre croissant pour les premi\u00e8res, et de n\u00e9guentropie croissante ou entropie n\u00e9gative croissante pour la seconde.<\/p>\n

Ainsi il y a un monde n\u00e9guentropique, qui va toujours vers l’ordre et, \u00e0 c\u00f4t\u00e9, un monde entropique ; donc un monde de l’invisible qui a un niveau de conscience croissant, et un monde du visible. On reprend toute la terminologie \u00e9sot\u00e9rique traditionnelle, le visible-l’invisible, si je puis dire.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 50-51 ; \u00ab\u00a0Nous ne pouvons plus nous consid\u00e9rer comme un \u00eatre entre naissance et mort, c’est-\u00e0-dire sans aventure.<\/p>\n

A l’\u00e9chelle cosmique, notre vie ne veut rien dire. Si elle se limite \u00e0 quelques ann\u00e9es, elle est d\u00e9solidaris\u00e9e de l’univers. Tandis que l\u00e0, brusquement, elle est harmonis\u00e9e avec l’univers. La premi\u00e8re attitude qui est de nous placer uniquement entre notre naissance et notre mort tend \u00e0 nous d\u00e9tacher de l’univers et nous pousse \u00e0 nous tourner de plus en plus vers la culture. La culture est un \u00e9difice artificiel et temporaire, changeant d’une r\u00e9gion \u00e0 l’autre, d’une \u00e9poque \u00e0 une autre , elle n’a rien \u00e0 voir avec l’\u00e9volution de tout l’univers et n’en constitue pas l’essentiel. Or, si vous limitez votre \u00eatre \u00e0 la dur\u00e9e de la vie terrestre, vous \u00eates oblig\u00e9 de vous tourner vers la culture, car elle constitue alors l’essentiel de votre \u00eatre au monde. Mais d\u00e8s que vous prenez conscience du fait que vous avez des racines dans le pass\u00e9 et que vous avez commenc\u00e9 \u00e0 vivre, finalement, vous-m\u00eame, il y a des millions d’ann\u00e9es, et que vous allez poursuivre cette aventure spirituelle du monde, vous-m\u00eame apr\u00e8s votre mort, \u00e9videmment, cela ouvre votre relation avec le monde. C’est quelque chose de tr\u00e8s diff\u00e9rent. Moi je pense qu’ainsi on est oblig\u00e9 de se sentir solidaire du monde. Tous ces mouvements, \u00e9cologiques, par exemple, expriment des efforts spontan\u00e9s pour se relier avec le monde et avec la nature.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 54-55 ; \u00ab\u00a0C.H.- J’ai lu dans une revue un article tournant en d\u00e9rision ce qui avait \u00e9t\u00e9 d\u00e9battu au colloque de Cordoue et sapant tout ce courant de pens\u00e9e, refusant ainsi ce rapprochement de la science et de l’esprit.<\/p>\n

J.C.- C’est d’autant plus stupide qu’il y avait l\u00e0 plusieurs prix Nobel.<\/p>\n

C.H.- Certains scientifiques refusent m\u00eame l’id\u00e9e qu’il va y avoir un rassemblement de plan\u00e8tes en 83-84. Or, ce sont des donn\u00e9es astronomiques.<\/p>\n

J.C.- Ce sont des gens que j’appelle \u00ab\u00a0les hommes en noir\u00a0\u00bb pare qu’ils ne sont pas gais.<\/p>\n

Simplement, ils restent tr\u00e8s structur\u00e9s, tr\u00e8s retardataires. C’est ce qui subsiste d’une \u00e9poque pas tr\u00e8s lointaine du tout, o\u00f9 la science \u00e9tait compl\u00e8tement ferm\u00e9e, et o\u00f9 l’esprit \u00e9tait tabou.<\/p>\n

C.H.- De nombreuses personnes s’appuient sur la science telle qu’elle a \u00e9t\u00e9 pour refuser tout ce qui peut \u00eatre parapsychologique ou \u00e9sot\u00e9rique, et elles ne s’aper\u00e7oivent pas que la science a d\u00e9j\u00e0 chang\u00e9 de visage.<\/p>\n

J.C.- Elles ne sont m\u00eame pas au courant et elles ne veulent rien voir. lls ferment les yeux parce que cela les d\u00e9range terriblement et que cela bouscule tous leurs pr\u00e9jug\u00e9s. Et les gens, vous savez, aiment bien leur confort leurs pr\u00e9jug\u00e9s.<\/p>\n

Les scientifiques se croient toujours tr\u00e8s avertis, ils croient tout savoir, et surtout, ils croient que tout ce qu’ils savent, cela peut \u00eatre pris comme parole d’\u00e9vangile…<\/p>\n

(…) Aux U.S.A., il y a une ouverture sur tous ces probl\u00e8mes-l\u00e0. Ce qui fait que vous trouverez tr\u00e8s peu de scientifiques qui ne soient pas int\u00e9ress\u00e9s. On ne peut pas s’attendre \u00e0 ce que tous se dirigent vers ces recherches, mais disons qu’ils ne sont plus ferm\u00e9s. Ils \u00e9coutent d’une oreille attentive, ils ne contredisent pas syst\u00e9matiquement et ils sont pr\u00eats \u00e0 introduire des probl\u00e8mes ayant des aspects spirituels dans leurs propres recherches scientifiques.<\/p>\n

De toute mani\u00e8re, je pense qu’il va sortir d’ici peu de temps des choses absolument irr\u00e9vocables l\u00e0-dessus.<\/p>\n

Le groupe avec lequel je travaille va publier des preuves. Il faut jouer avec le langage des scientifiques. Ils veulent des preuves.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 56 ; \u00ab\u00a0C.H.- Quels sont les principaux tenants de cette ouverture de l’esprit aux U.S.A. ? La gnose de Princeton ?<\/p>\n

J.C.- La gnose de Princeton n’est pas un mouvement organis\u00e9. C’est justement une id\u00e9e qui a comme base sous-jacente une ouverture spirituelle, mais qui est aussi le fait que l’on ressent notre entr\u00e9e dans le Nouvel Age.<\/p>\n

D’ailleurs, du point de vue cosmique, on quitte l’\u00e8re des Poissons pour entrer dans celle du Verseau.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 64 ; R\u00e9my Chauvin : \u00ab\u00a0(…) l’obstacle \u00e0 l’innovation, c’est la taille du service. Plus un service est du genre mammouth, plus il \u00e9touffe tout. Une structure d’innovation ne pourrait donc \u00eatre qu’une structure petite, souple et temporaire.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 65 ; \u00ab\u00a0C’est ainsi que je connais l’hypoth\u00e8se de certains ing\u00e9nieurs (qui ont contre eux l'\u00a0\u00bbestablishment\u00a0\u00bb bien entendu) d’apr\u00e8s laquelle la conscience pourrait na\u00eetre des superm\u00e9canismes, et qu’un jour, o\u00f9 les microprocesseurs seront assez compliqu\u00e9s, il \u00e9mergera quelque chose qui sera la conscience. C’est une question de complexit\u00e9 de circuits. Evidemment c’est une hypoth\u00e8se qui fait hurler tout le monde, d’autant plus qu’elle est probablement exacte.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 66 ; \u00ab\u00a0C.H.- Pouvez-vous nous expliquer ce que sont les hydrures de fer ?<\/p>\n

R.C.- On discute actuellement \u00e0 perte de vue sur les centrales atomiques ; on est pour ou contre le nucl\u00e9aire, mais la question se pose d’une autre fa\u00e7on. En effet, on sait qu’il y a un combustible tout \u00e0 fait extraordinaire qui est l’hydrog\u00e8ne. Or l’hydrog\u00e8ne, on ne risque pas d’en manquer. Avec les oc\u00e9ans, vraiment, il y en a beaucoup. C’est le constituant essentiel de l’eau avec l’oxyg\u00e8ne et on le d\u00e9compose comme on veut. Il suffit de faire passer un courant \u00e9lectrique. Donc cela ne pose aucun probl\u00e8me technique, c’est une chose parfaitement r\u00e9gl\u00e9e. Il n’y a que le probl\u00e8me du stockage, parce que l’hydrog\u00e8ne est un gaz et pour le conserver, il faut le mettre dans une bouteille d’acier qui p\u00e8se lourd et qui co\u00fbte cher.<\/p>\n

On a alors pens\u00e9 le mettre en combinaison avec un m\u00e9tal et on sait d\u00e9j\u00e0 le faire passer \u00e0 l’\u00e9tat d’hydrure de cobalt ou de nickel. L’hydrure, c’est une sorte de poudre noire qui absorbe l’hydrog\u00e8ne comme une \u00e9ponge. Vous chauffez l\u00e9g\u00e8rement : votre hydrog\u00e8ne se d\u00e9gage doucement ; vous arr\u00eatez de chauffer : il ne se d\u00e9gage plus. De cette fa\u00e7on, vous pouvez faire marcher un moteur d’automobile. Cela a d\u00e9j\u00e0 \u00e9t\u00e9 fait.<\/p>\n

Alors le stade ult\u00e9rieur (comme le nickel et le cobalt co\u00fbtent cher) a \u00e9t\u00e9 de chercher si on ne pouvait pas se servir d’un autre hydrure, par exemple l’hydrure de fer. On est donc en train d’essayer de doper le fer avec je ne sais quelle drogue, ce n’est pas mon rayon, et des r\u00e9sultats int\u00e9ressants ont d\u00e9j\u00e0 \u00e9t\u00e9 obtenus.<\/p>\n

A mon avis, d’ici moins de cinq ans vous aurez dans votre voiture une bo\u00eete qui contiendra quelques kilos d’hydrure de fer ; lorsque l’hydrog\u00e8ne de l’hydrure sera \u00e9puis\u00e9, vous la retournerez \u00e0 l’usine, ou plut\u00f4t, on vous donnera une autre bo\u00eete, le recyclage de l’hydrure ne posant pas de probl\u00e8me.<\/p>\n

Je vous assure qu’il y a un certain nombre d’ing\u00e9nieurs qui travaillent l\u00e0-dessus ; s’ils y arrivent, la crise de l’\u00e9nergie est termin\u00e9e.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 67 ; \u00ab\u00a0Tout cela pour vous dire comment une recherche qui a \u00e9t\u00e9 plus ou moins marginale pourrait devenir subitement de premier plan.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 83 ; L\u00e9on Geerinckx : \u00ab\u00a0On estime que 80% des maladies ont ainsi une origine spirituelle.
\n(…) Ces 80 % viennent d’abord du fait qu’en Occident, le moral intervient pour 50 % dans la gu\u00e9rison. Les Tib\u00e9tains, eux, disent : \u00ab\u00a0La m\u00e9decine spirituelle, c’est 100 % de la gu\u00e9rison.\u00a0\u00bb Nous avons remarqu\u00e9 qu’en fait le corps et l’esprit d\u00e9pendent l’un de l’autre. Je prendrai l’exemple du diapason. Le diapason, finalement, c’est un petit bout de fil de fer, vu d’une certaine fa\u00e7on ; mais il a une forme telle qu’en lui donnant une chiquenaude, il sort le fameux \u00ab\u00a0la\u00a0\u00bb, c’est-\u00e0-dire l’\u00e2me du diapason. Toutefois, si le diapason \u00e9tait f\u00eal\u00e9, il ne donnerait plus du tout le \u00ab\u00a0la\u00a0\u00bb; ainsi le \u00ab\u00a0la\u00a0\u00bb d\u00e9pend quand m\u00eame de la qualit\u00e9 du support. Pour cette raison, on ne peut pas dire que l’esprit est responsable \u00e0 100 % des maladies.<\/p>\n

En ce qui concerne le corps humain, la conscience est log\u00e9e essentiellement dans la zone psychique. La conscience, en fait, est dans tout le corps, surtout chez ceux qui sont tr\u00e8s d\u00e9velopp\u00e9s. Elle est m\u00eame hors du corps. Disons n\u00e9anmoins que le centre est dans la zone psychique.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 84 ; \u00ab\u00a0Nous nous sommes dis : ce n’est pas l’artisan qui fabrique le m\u00e9tal du diapason qui est important, c’est la personne qui lui a donn\u00e9 la forme id\u00e9ale, qui contr\u00f4le sa forme. Dans le cas de l’homme, c’est l’aspect contr\u00f4le qui est le plus important, puisque la conscience se trouve dans la zone de contr\u00f4le.<\/p>\n

(…) L’aspect spirituel, c’est donc l’agencement des choses globalement, et l’aspect mat\u00e9riel, localement. mais en fait, le mat\u00e9riel et le spirituel sont fondamentalement la m\u00eame chose ; seul, un degr\u00e9 de complexification, de compl\u00e9tude, les s\u00e9pare.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 86 ; \u00ab\u00a0En d’autres mots, toutes les fonctions du corps plafonnent, que ce soit la capacit\u00e9 respiratoire, la force musculaire, l’acuit\u00e9 visuelle, etc., sauf une : la conscience qui, elle, peut se d\u00e9velopper \u00e0 l’infini.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 87 ; \u00ab\u00a0Mais l’homme moyen d’aujourd’hui -puisque c’est \u00e0 celui-l\u00e0 que je pensais- n’est pas plus \u00e9volu\u00e9 que ces primitifs, et parfois on se demande s’il n’a pas perdu certaines choses importantes. Cela il faut le signaler. Quand on parle de civilisation, on doit ajouter civilisation mat\u00e9rielle. En effet, cette \u00e9volution reste tout \u00e0 fait localis\u00e9e ; en fait l’\u00e2me de l’homme, le psychisme profond, le cosmique, le christique, le parapsychique, le magique, l’alchimique, tout cela n’a pas beaucoup \u00e9volu\u00e9.<\/p>\n

(…) Tout ce qui est spirituel correspond \u00e0 un territoire non balis\u00e9, o\u00f9 il est possible de monter tr\u00e8s haut , mais o\u00f9 il est aussi possible de se perdre.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 88 ; \u00ab\u00a0(…) l’homme n’est pas, comme la plupart de nos contemporains le croient, quelqu’un qui est dans l’univers uniquement pour jouir.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 89 ; \u00ab\u00a0(…) il existe une science dont je suis l’auteur, la \u00ab\u00a0fabrologie\u00a0\u00bb, qui donne la m\u00e9thodologie du progr\u00e8s. Pour r\u00e9sumer cette science qui comporte actuellement une trentaine de lois m\u00e9thodologiques, je dirais ceci : \u00ab\u00a0on peut toujours retrouver le cap de la r\u00e9alit\u00e9 maximum, de l’existence maximum, de l’optimisation existentielle, en avan\u00e7ant avec les liens lat\u00e9raux suffisamment nombreux.\u00a0\u00bb\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 90 ; \u00ab\u00a0C.H.- On peut dire que le progr\u00e8s a atteint une phase maximum sans tenir compte, comme vous l’exprimez, de la psychologie de l’homme.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 97-98 ; \u00ab\u00a0Un autre projet qui semble marcher est : \u00ab\u00a0La Pens\u00e9e Sans Fronti\u00e8res.\u00a0\u00bb Comme cat\u00e9gorie de projet : c’est celui d’une soci\u00e9t\u00e9 de service professoral. Cela ressemble \u00e0 une soci\u00e9t\u00e9 d’int\u00e9rim qui fait l’interface entre les sp\u00e9cialit\u00e9s de haut niveau et les clients qui demandent des cours ou des s\u00e9minaires sur un sujet pr\u00e9cis. Nous devenons ainsi une sorte d’universit\u00e9 volante. Il n’y a pas besoin de b\u00e2timent, car les conf\u00e9rences se passent chez le client. Nous publions les programmes dams le monde entier, catalogu\u00e9s par mati\u00e8res.<\/p>\n

Un de ses avantages est que cela permet aux sp\u00e9cialistes de rencontrer un autre public, d’autant mieux que les prix ne sont pas \u00e9lev\u00e9s. On peut donc promouvoir des personnes comp\u00e9tentes n’ayant pas suivi la fili\u00e8re habituelle. Par exemple : un paysan sp\u00e9cialis\u00e9 depuis trente ans sur le probl\u00e8me des pucerons en milieu aquatique ; aucune universit\u00e9 ne poss\u00e8de un tel sp\u00e9cialiste, m ais nous pouvons tomber par hasard sur lui et le faire conna\u00eetre. Et ce paysan peut se retrouver quelque mois plus tard au Ghana o\u00f9 il y a un grave probl\u00e8me de pucerons, et tout le monde en tire b\u00e9n\u00e9fice.<\/p>\n

Il y a cinq ans que j’ai eu cette id\u00e9e, j’ai cr\u00e9e cette soci\u00e9t\u00e9 au sein du Coll\u00e8ge International du Tiers-Monde. Cela fonctionne d\u00e9j\u00e0. Nous avons recrut\u00e9 soixante sp\u00e9cialistes sur une campagne de trois cents invitations et nous lan\u00e7ons une nouvelle campagne de trois cents invitations , \u00e0 la fin de l’ann\u00e9e, nous aurons un programme de trois cents sujet de conf\u00e9rences.\u00a0\u00bb
\np. 103 ; Etienne Guill\u00e9 : \u00ab\u00a0Nous avons un m\u00e8tre d’ADN par cellule. Donc si on met bout \u00e0 bout ces m\u00e8tres d’ADN, pour un individu, on trouve une distance plus grande que celle de la terre au soleil. Ceci est valable pour un homme ou pour une plante.<\/p>\n

(…) On peut comparer ces longueurs de mol\u00e9cules d’ADN \u00e0 des livres \u00e9crits avec un alphabet \u00e0 quatre lettres.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 108-109 ; \u00ab\u00a0C.H.- Qu’est-ce que l’astrobiologie ?<\/p>\n

E.G.- C’est une biologie o\u00f9 l’on tente d’\u00e9tablir des liens de synchronicit\u00e9 entre le syst\u00e8me solaire et un syst\u00e8me cellulaire quelconque et, \u00e0 plus long terme, des liens de causalit\u00e9, mais pas n\u00e9cessairement lin\u00e9aires.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 113 , \u00ab\u00a0Cela fait trois ou quatre ans que je m’int\u00e9resse \u00e0 l’analogie avec l’alchimie. J’ai donc repris les travaux de Jung Psychologie et Alchimie, Psychologie du Transfert et Mysterium Conjunctionis<\/em>.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 114 ; \u00ab\u00a0Avec le Mysterium Conjunctionis<\/em>, je me suis plong\u00e9 dans la traduction faite par Jung de certains textes alchimiques, et l\u00e0, certains cas sont d’une clart\u00e9 prodigieuse. Pour r\u00e9sumer, depuis trois ans, beaucoup de nos travaux, surtout la partie que je traite sur les m\u00e9taux li\u00e9s \u00e0 l’ADN, recoupent les donn\u00e9es alchimiques, celles de Rudolph Seiner, celles de Gurdjieff et m\u00eame celles des traditions chald\u00e9ennes, tantrique et \u00e9gyptienne. C’est finalement la confrontation de nos donn\u00e9es mol\u00e9culaires et des donn\u00e9es traditionnelles qui a fait progresser notre recherche. On en est donc arriv\u00e9 \u00e0 proposer (sur des bases scientifiques bien s\u00fbr) que dans chacune de nos cellules il y ait un mini-zodiaque.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 117 ; \u00ab\u00a0(…) je pense qu’il y a des lois de l’intuition qui me paraissent aussi logiques que celles qui ont \u00e9t\u00e9 introduites dans le corpus scientifique, et que ce sont justement ces \u00ab\u00a0autres\u00a0\u00bb lois qui r\u00e9gissent la structure et le fonctionnement de notre inconscient.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 118 ; \u00ab\u00a0J’estime donc que la th\u00e9orie des syst\u00e8mes est inattaquable, mais, malheureusement, nous connaissons rarement tous les composant s d’un syst\u00e8me, et, par suite, toutes les relations qui les lient ; et je d\u00e9fends aussi la n\u00e9cessit\u00e9 de la multiplicit\u00e9 d’approches d’un m\u00eame probl\u00e8me (…)
\n(…) Ainsi nous nous apercevons que les d\u00e9couvertes scientifiques rendent non seulement compte, bien-s\u00fbr, de faits scientifiques nouveaux, mais aussi de la structure et du fonctionnement de l’inconscient des chercheurs. Il est d’ailleurs significatif \u00e0 ce sujet que ceux qui estiment travailler avec le plus d’objectivit\u00e9 sur les faits scientifiques nous fournissent d’utiles informations sur la structure de leur inconscient, alors que ceux qui sont consid\u00e9r\u00e9s comme marginaux, parce qu’ils ma\u00eetrisent et utilisent au moins une partie de leurs possibilit\u00e9s inconscientes, apportent des faits nouveaux \u00e0 la science, m\u00eame s’il faut parfois des si\u00e8cles pour que cela soit accept\u00e9. il en r\u00e9sulte que les deux d\u00e9marches sont fort compl\u00e9mentaires.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 124 ; St\u00e9phane Lupasco : \u00ab\u00a0La lumi\u00e8re est donc \u00e0 la fois ondes et corpuscules , c’est l\u00e0 une contradiction flagrante. Toute la crise de la microphysique et de la science dans son ensemble jusqu’\u00e0 aujourd’hui est pr\u00e9cis\u00e9ment dans cette contradiction de l’exp\u00e9rience que d’aucuns ont voulu repousser compl\u00e8tement. Comment ? Eh bien, certains ont choisi le corpuscule, d’autres ont choisi l’onde. Aujourd’hui encore des physiciens choisissent l’onde au d\u00e9triment des corpuscules et s’appuient sur toutes sortes d’interpr\u00e9tations.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 134 ; \u00ab\u00a0Ortho<\/em>, c’est dirig\u00e9. C’est ce qui se passe. Para<\/em>, c’est non ortho<\/em>.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 136 ; \u00ab\u00a0je l’ai dit dans un livre : \u00ab\u00a0la contradiction est la sauvegarde de l’\u00e9ternit\u00e9.\u00a0\u00bb\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 141 ; Basarab Nicolescu : \u00e0 propos du principe d’auto-subsistance \u00ab\u00a0Cela fait partie d’une approche qui est apparue vers 1960 et qui s’appelle le \u00ab\u00a0bootstrap<\/em>\u00a0\u00bb ce mot, intraduisible en fran\u00e7ais, signifie essentiellement que le monde b\u00e2tit ses propres lois par l’auto-consistance.<\/p>\n

Dans cette recherche, on essaie, \u00e0 partir de quelques principes g\u00e9n\u00e9raux, de b\u00e2tir la th\u00e9orie des particules, des quarks, et de tous les ph\u00e9nom\u00e8nes du monde naturel, selon les principes de consistance. Si vous voulez, voici une d\u00e9finition exacte du bootstrap <\/em>qui a \u00e9t\u00e9 donn\u00e9e par celui qui a introduit pour la premi\u00e8re fois cette id\u00e9e, Geoffrey Chew, professeur \u00e0 l’Universit\u00e9 de Berkeley :<\/p>\n

\u00ab\u00a0Le seul m\u00e9canisme pour satisfaire aux principes g\u00e9n\u00e9raux de la physique est le m\u00e9canisme de la nature…; …les particules observ\u00e9es…repr\u00e9sentent le seul syst\u00e8me quantique et relativiste qui peut \u00eatre con\u00e7u sans contradictions internes… Chaque particule nucl\u00e9aire a trois r\u00f4les diff\u00e9rents : 1) un r\u00f4le de constituant des ensembles compos\u00e9s; 2) un m\u00e9diateur de la force responsable de la coh\u00e9sion de l’ensemble compos\u00e9, et 3) un r\u00f4le de syst\u00e8me compos\u00e9…\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 142 , \u00ab\u00a0Comme vous le voyez, dans cette d\u00e9finition qui est assez complexe, je dirai m\u00eame assez vertigineuse, la partie appara\u00eet en m\u00eame temps que le tout. Et nous avons l\u00e0 une possibilit\u00e9 de relation avec l’objet de notre entretien, qui est de d\u00e9chiffrer des liens possibles entre la physique contemporaine et la tradition. Or, en ce qui me concerne, je suis surtout int\u00e9ress\u00e9 par la tradition occidentale.
\nVous voyez donc que le bootstrap<\/em> est essentiellement une vision de l’unit\u00e9 du monde.<\/p>\n

(…) Le bootstrap<\/em> exprime une loi de l’harmonie. Mais en m\u00eame temps c’est plus que cela. Quand Chew dit : \u00ab\u00a0une particule a le r\u00f4le de constituant, de m\u00e9diateur et de syst\u00e8me compos\u00e9 \u00e0 la fois\u00a0\u00bb, cela veut dire quoi, essentiellement ? Cela veut dire que ce que l’on met en doute ici, c’est la notion m\u00eame de l’identit\u00e9 pr\u00e9cise d’une particule, et on essaie de lui substituer la notion de relation entre particules. Ainsi, ce sont les relations entre les particules qui sont responsables de l’apparition d’un objet qu’on appelle particule. Il n’y a pas d’objet en soi, ni d’identit\u00e9 propre qu’on puisse d\u00e9finir d’une mani\u00e8re s\u00e9par\u00e9e ou distincte des autres particules.<\/p>\n

Une particule est ce qu’elle est parce que toutes les autres particules existent \u00e0 la fois. Donc ce n’est pas simplement une harmonie, c’est plus que cela : c’est un dynamisme, une loi dynamique qui fait que les caract\u00e9ristiques et les attributs d’une entit\u00e9 d\u00e9termin\u00e9e physique sont le r\u00e9sultat des interactions avec toutes les autres particules qui existent dans cet ensemble, dans l’ensemble de la nature.
\n\u00c9videmment, c’est une affirmation vertigineuse, parce que cela pose d\u00e8s le d\u00e9but le probl\u00e8me de la nature de la pr\u00e9diction scientifique. Parce que, bien s\u00fbr, c’est impossible de conna\u00eetre le tout, de conna\u00eetre la nature dans son ensemble. Par cons\u00e9quent, il faut admettre au d\u00e9part que ce que l’on cherche ce sont des voies de lumi\u00e8re, des voies d’\u00e9clairage de cette autoconsistance de la nature.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 143 , \u00ab\u00a0(…) c’est une approche de l’unit\u00e9 du monde.
\n(…) Il faut \u00eatre tr\u00e8s conscient que cela implique une nouvelle logique , une logique o\u00f9 n’existe plus l’affirmation qu’un objet est soit A, soit non-A. Cette affirmation rejoint une certaine tradition occidentale qui a eu, depuis longtemps, cette vision de l’unit\u00e9 du monde. Elle rejoint aussi la logique de l’antagonisme \u00e9nerg\u00e9tique de St\u00e9phane Lupasco.
\n(…) Au niveau logique, ce qui est mis en cause, c’est la notion d’identit\u00e9, d’une particule en tant qu’objet s\u00e9par\u00e9.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 144 ; \u00ab\u00a0\u00a0\u00bbA est en m\u00eame temps A et non-A, ou chaque chose est A et non-A, ou chaque chose est le Tout.\u00a0\u00bb<\/p>\n

(…) Jackob B\u00f6hme, dans une affirmation extr\u00eamement condens\u00e9e, presque un axiome, dit, dans leMysterium Pansophicum <\/em>: \u00ab\u00a0Le Tout ensemble n’est qu’un \u00eatre.\u00a0\u00bb Et bien il y a l\u00e0 l’affirmation tr\u00e8s dense, tr\u00e8s riche, de l’unit\u00e9 du monde.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 146 ; \u00ab\u00a0(…) j’aime beaucoup cette id\u00e9e de Saint Jean de la Croix, que, dans le monde, il y a des degr\u00e9s de raison.
\nLe monde de la m\u00e9canique quantique peut \u00eatre consid\u00e9r\u00e9 comme irrationnel par rapport au monde de la physique classique.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 153 , \u00ab\u00a0\u00a0\u00bbOui, la parapsychologie est actuellement dans un stade analogue \u00e0 la physique pr\u00e9newtonienne\u00a0\u00bb.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 155 ; \u00ab\u00a0Il y a l’exemple c\u00e9l\u00e8bre de Niels Bohr, qui a eu une vision du monde plan\u00e9taire de l’atome en r\u00eave. C’est tellement beau que je voudrais le citer en entier, je l’ai trouv\u00e9 dans un livre de Moufang et Stevens. Je cite : \u00ab\u00a0Il (Niels Bohr)… se vit soudain transport\u00e9 sur le soleil de gaz br\u00fblant, d’o\u00f9 il pouvait observer la terre. Des plan\u00e8tes passaient en sifflant devant le soleil. Elles \u00e9taient reli\u00e9es \u00e0 celui-ci par de minces filaments et tournaient autour. Soudain, le gaz sur lequel il croyait \u00eatre se solidifia et le soleil et les plan\u00e8tes se r\u00e9duisirent. Les plan\u00e8tes tournaient autour du soleil \u00e0 une vitesse effr\u00e9n\u00e9e. Niels Bohr se r\u00e9veilla \u00e0 ce moment et eut conscience d’avoir d\u00e9couvert dans son r\u00eave le mod\u00e8le tant cherch\u00e9 de l’atome.\u00a0\u00bb
\nC’est un t\u00e9moignage int\u00e9ressant, parce que cela veut dire qu’il y a des associations qui ne sont pas utilis\u00e9es dans notre \u00e9tat normal d’\u00e9veil. Il y a des associations nouvelles, mais ces associations nouvelles passent par le r\u00eave par exemple, ou par l’intuition, mais pas par la m\u00e9thode scientifique. Autrement dit : il y a moyen d’acc\u00e8s, mais il ne faut pas r\u00e9duire au plan sp\u00e9cifique.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 156 , \u00ab\u00a0Tout mon point de vue, ma th\u00e8se, c’est de faire remarquer que m\u00eame si on ne change pas de d\u00e9finition, m\u00eame si on reste dans le cadre de la science telle qu’elle est actuellement, on a pourtant les moyens d’\u00e9clairer la voie de cette recherche spirituelle.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 161 ; \u00ab\u00a0Si on accepte cette id\u00e9e tr\u00e8s riche, formul\u00e9e par Geoffrey Chew, de la r\u00e9alit\u00e9 comme approximation, il n’y a plus vraiment de contradiction entre des objets s\u00e9parables et des objets non s\u00e9parables.<\/p>\n

(…) il s’agit d’unifier les mondes plut\u00f4t que de les juxtaposer.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 162 , \u00ab\u00a0C.H.- Comment alors \u00e0 ce moment-l\u00e0 approcher les lois du mental de mani\u00e8re scientifique ?<\/p>\n

B.N.- Personne n’en sait rien pour l’instant. C’est d\u00e9j\u00e0 un progr\u00e8s immense que la question soit pos\u00e9e. Par exemple, dans les d\u00e9bats sur les paradoxes de la m\u00e9canique quantique, on se pose cette question. C’est pourquoi je crois qu’un avenir proche va nous amener des d\u00e9couvertes importantes dans cette direction.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 172 ; Emile Pinel : \u00ab\u00a0Nous avons donc un premier champ, qui est un champ ex\u00e9cutant de nature physique. Appelons-le h1.
\nLe deuxi\u00e8me champ est psychologique, appelons-le h2.
\nIl existe un troisi\u00e8me champ, h3, de transmission, qui est en contact par rotation avec les deux autres champs et est de nature physico-psycho-biologique.
\nEt le champ unitaire H qui est aussi physico-psycho-biologique, est ce champ unitaire.<\/p>\n

(…) Ce champ H donne les formes de la mol\u00e9cule g\u00e9ante d’ADN, et c’est important, c’est une preuve de son existence puisqu’on retrouve les formes de l’ADN.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 173 ; \u00ab\u00a0Si vous partez de la pens\u00e9e, vous pouvez agir sur le plan h2, et agissant sur le plan h2, vous pouvez donc agir sur les manifestations du champ r\u00e9sultant H.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 177-178 ; \u00ab\u00a0Le champ h3 est un champ de forme, cela veut dire qu’il donne sa forme \u00e0 la mol\u00e9cule g\u00e9ante d’ADN. C’est un champ de forme, donc, et lorsque l’individu meurt le champ h2 vient communiquer au champ h3 (qui est un champ de transmission) toutes ses possibilit\u00e9s.
\n(…) Voil\u00e0 pourquoi i peut y avoir, dans une certaine mesure, communication entre les morts et les vivants, parce que ce champ h3 a la pens\u00e9e en lui dans sa forme.
\nC.H.- Pens\u00e9e, conscience, possibilit\u00e9 donc de transmission t\u00e9l\u00e9pathique.
\nE.P.- Tout d\u00e9pend du champ H qui subsiste par le champ h3 dans l’\u00eatre et qui est variable d’un \u00eatre \u00e0 l’autre.
\nSi par exemple (d’apr\u00e8s la relativit\u00e9) un \u00eatre na\u00eet, c’est le r\u00e9sultat de l’association biologique d’un spermatozo\u00efde et d’un ovule , mais l’enfant qui na\u00eet \u00e0 l’heure z\u00e9ro de sa vie, ce n’est rien du tout. Supposez qu’il ait le m\u00eame champ qu’un mort…
\nC.H.- Il est en correspondance t\u00e9l\u00e9pathique totale avec ce mort.
\nE.P.- Et il aura donc le m\u00eame physique, la m\u00eame psychologie, mais ce n’est pas le mort qui rena\u00eet. C’est sa forme qui rena\u00eet et redevient vivante. Ce n’est pas la mort qui se r\u00e9incarne.
\nC.H.- Ainsi vous \u00eates contre la r\u00e9incarnation ?
\nE.P.- Plus exactement je suis pour la r\u00e9incarnation, mais entendue dans le sens suivant : si le champ d’un f\u0153tus devient le m\u00eame que celui d’un mort, il re\u00e7oit toutes les informations et il redevient ce qu’\u00e9tait ce mort dans le vivant. Mais ce n’est pas le mort qui revient.
\nAllons plus loin. Il n’y a pas d’identit\u00e9 entre deux \u00eatres sur la terre. Dans la biologie, l’identit\u00e9 n’existe pas.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 179 ; \u00ab\u00a0Il faut quitter la mati\u00e8re pour aller \u00e0 l’immat\u00e9riel. Toute la science moderne, la science de pointe, quitte le mat\u00e9riel pour aller \u00e0 l’immat\u00e9riel.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p.187 ; Lucien Romani : \u00ab\u00a0En fait, l’\u00e9ther, en Gr\u00e8ce, \u00e9tait une r\u00e9gion situ\u00e9e au sommet de l’atmosph\u00e8re, baignant dans un fluide hypoth\u00e9tique tr\u00e8s dilu\u00e9 et tr\u00e8s chaud. Or, curieusement, c’est exact. On a d\u00e9couvert il y a quelques ann\u00e9es, avec les satellites artificiels, qu’effectivement il y a bien une couche d’hydrog\u00e8ne \u00e0 500 degr\u00e9s de temp\u00e9rature.<\/p>\n

(…) Au XVIII\u00e8me si\u00e8cle, il y avait donc les tenants des \u00ab\u00a0petits corps\u00a0\u00bb, (que l’on a nomm\u00e9 plus tard les atomes) et les tenants de la \u00ab\u00a0mati\u00e8re subtile\u00a0\u00bb: l’\u00e9ther. La th\u00e9orie mol\u00e9culaire ayant pr\u00e9valu (elle remontait \u00e0 la Gr\u00e8ce et \u00e0 D\u00e9mocrite), on a imagin\u00e9 au XIX\u00e8me si\u00e8cle qu’on avait les deux, c’est-\u00e0-dire que les petits corps (les atomes et les mol\u00e9cules) \u00e9taient plong\u00e9s dans la mati\u00e8re subtile : l’\u00e9ther.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 189 ; \u00ab\u00a0A partir du XX\u00e8me si\u00e8cle, l’\u00e9ther fut donc r\u00e9pudi\u00e9.
\n(…) l’\u00e9ther n’est pas atomique, il n’est pas mol\u00e9culaire, il est d’une seule pi\u00e8ce, il est compl\u00e8tement continu. Dans ce cas-l\u00e0, il transmet n’importe quelle onde, il est \u00e9lastique dans tous les sens et par cons\u00e9quent, il transmet l’onde longitudinale, transversale ou torsionnelle, peu importe.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 190 ; \u00ab\u00a0(…) il est tendu par le mouvement \u00ab\u00a0.<\/p>\n

p. 210 ; Alfred A. Tomatis : \u00ab\u00a0La seule chose que nous apporte la science actuellement, c’est une technicit\u00e9 pour prouver ce que l’on a d\u00e9couvert depuis longtemps.
\n(…) La Bible, c’est le livre de l’\u00e9coute. Le mot \u00ab\u00a0\u00e9coute\u00a0\u00bb est \u00e9crit cinq mille fois dans la Bible\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 211 ; \u00ab\u00a0Nous sommes enferm\u00e9s dans un domaine de la vision, \u00e0 cause de toute notre culture gr\u00e9co-latine qui est une philosophie de la vision:\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 212 ; \u00ab\u00a0En grec, r\u00e9ponse parall\u00e8le se dit \u00ab\u00a0parabolos<\/em>\u00a0\u00bb : la parabole vraie ou parabole.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 213 ; Je pense que nous sommes \u00e0 une \u00e9poque o\u00f9, gr\u00e2ce \u00e0 l’homme, la mati\u00e8re devient de plus en plus consciente.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 223-224 ; \u00ab\u00a0Actuellement, en science (…) on en est arriv\u00e9e au point o\u00f9 nous ne sommes assur\u00e9s que de tr\u00e8s peu de choses. Nous ne pouvons r\u00e9ellement compter que sur trois lois qui sont bien fond\u00e9es : la loi d’Einstein, la formule de Planck, et celle de Boltzmann sur l’entropie. C’est tout et c’est peu de choses.\u00a0\u00bb<\/p>\n

p. 225 ; \u00ab\u00a0Reste \u00e0 savoir si l’on peu penser sans parole. Je crois qu’\u00e0 un tr\u00e8s haut niveau, l’adh\u00e9sion au Logos n’a pas besoin de langage.\u00a0\u00bb<\/p>\n

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La science devant l’inconnu\u00a0 Christine Hardy (Monaco, \u00e9ditions Le Rocher, 1983) \u00ab\u00a0Quand la science cherche le \u00ab\u00a0champ ultime unitaire\u00a0\u00bb, quand elle ressent \u00ab\u00a0l’interaction de tous les ph\u00e9nom\u00e8nes\u00a0\u00bb, quand elle d\u00e9couvre l’esprit dans les particules, quand elle propose une logique non-duelle, ne s’approche-t-elle pas de la conscience ? Ce livre pr\u00e9sente \u2026 Lire plus \/ Read more<\/a><\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":1275,"parent":0,"menu_order":0,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","template":"","meta":{"ngg_post_thumbnail":0,"footnotes":""},"class_list":["post-1104","page","type-page","status-publish","has-post-thumbnail","hentry"],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/pages\/1104","targetHints":{"allow":["GET"]}}],"collection":[{"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/pages"}],"about":[{"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/types\/page"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=%2Fwp%2Fv2%2Fcomments&post=1104"}],"version-history":[{"count":6,"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/pages\/1104\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":1276,"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/pages\/1104\/revisions\/1276"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=\/wp\/v2\/media\/1275"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/www.archipress.org\/index.php?rest_route=%2Fwp%2Fv2%2Fmedia&parent=1104"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}